Vous ne pouvez plus voir en peinture votre mec (père, frère, oncle, collègue, patron, ami, plan cul, amant, mari) ? Offrez-lui ce livre. Promis : c'est la dernière chose que vous ferez pour lui.
Loin d'un traité sur la masculinité ou la nécessité de ne pas être viril, d'une leçon de morale culpabilisante ou d'une nouvelle théorie promettant de révolutionner les relations femmes-hommes, ce livre parle de situations concrètes et quotidiennes que nous traversons tous et propose des solutions ambitieuses et réalistes.
Né en 1979, Quentin Delval a notamment travaillé comme chercheur universitaire, formateur en milieu carcéral et secrétaire général d'une association pour la diversité de genre et sexuelle. Depuis plusieurs années, il tente en toute humilité de devenir moins con.
Né en 1979 à Bruxelles, Quentin Delval a travaillé comme chercheur universitaire et formateur en milieu carcéral, professeur de philosophie, adjoint à l'égalité entre femmes et hommes pour un réseau de Hautes Écoles romandes et secrétaire général d'une association pour la diversité de genre et sexuelle. Il a déménagé à Copenhague (Danemark) en 2021 pour soutenir la carrière académique de sa femme.Désormais père au foyer, il est notamment membre de l'association Men Against Patriarchy Copenhagen
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« Le rugby réunit les opposés, y compris au sein d'un même individu. Équilibrer sa finesse et sa bestialité, jouer de l'une puis de l'autre, c'est une sacrée alchimie. Il fallait probablement être un peu dingue pour inventer, au xixe siècle, un sport où, pour l'emporter, on doit avancer en se passant le ballon en arrière, et il faut certainement l'être pour pratiquer un sport dans lequel on se rentre dedans sciemment avec autant de violence. Le don, le mouvement collectif, le combat : là réside l'essence du rugby. » Dans ce Petit éloge qui parlera aux connaisseurs comme aux néophytes, Ludovic Ninet revient sur les origines du rugby, ses principes et ses règles, analyse ses évolutions... Il fouille l'expérience du corps, déniche les souvenirs, revisite la légende, l'imaginaire et les événements qui font l'histoire de ce sport collectif si complexe et singulier. Dans sa jeunesse, Ludovic Ninet a usé ses fonds de pantalon sur les sièges du Parc des Princes, puis ses épaules, ses oreilles et son nez sur les terrains de rugby franciliens pendant vingt ans. Après avoir été journaliste sportif (notamment pour L'Équipe), il se consacre aujourd'hui à l'écriture. Il a récemment publié L'Affaire Cécillon : Chantal, récit d'un féminicide aux Presses de la Cité.
Rugbyman pendant vingt ans, Ludovic Ninet a été journaliste sportif (notamment pour L'Équipe) pendant quinze ans. Il se consacre aujourd'hui à l'écriture et a publié, outre le Petit éloge du rugby, le roman La Fille du van (Serge Safran, 2017) et deux polars chez Fayard Noir, sous le pseudonyme Ludo Sterman. Il est aussi l'auteur de L'Affaire Cécillon. Chantal, récit d'un féminicide (Presses de la Cité, avril 2023).
Parisien de naissance, il habite désormais à Thorigny (Vendée).
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Depuis un siècle, Le Livre du thé, qui offre une introduction des plus subtiles à la vie et à la pensée asiatiques, s'adresse à toutes les générations. Et ce grand classique, qui a permis naguère de jeter un pont entre l'Orient et l'Occident, n'a rien perdu de sa force et peut encore éclairer notre modernité. Le trait de génie d'Okakura fut de choisir le thé comme symbole de la vie et de la culture en Asie : le thé comme art de vivre, art de penser, art d'être au monde. Il nous parle d'harmonie, de respect, de pureté, de sérénité. Au fond, l'idéal du thé est l'aboutissement même de cette conception zen : la grandeur réside dans les plus menus faits de la vie. Qui cherche la perfection doit découvrir dans sa propre vie le reflet de sa lumière intérieure. Aussi la voie du thé est-elle bien plus qu'une cérémonie : une façon de vivre en creusant aux racines de l'être pour revenir à l'essentiel et découvrir la beauté au cour de la vie.
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« Le transat est un instrument buissonnier. Un pousse-au-crime sans victime. Un frêle esquif en partance pour nulle part. Objet de loisir, il est le symbole d'une émancipation des normes, d'une résistance aux bienveillantes sollicitations, aux distractions forcées. »
Alors pourquoi aucun chercheur en sciences humaines, dures et molles, n'a-t-il jugé utile de se pencher sur le cas si mystérieux du transat ? Réhabilitant avec humour la plus belle monture de la slow philosophie, Vanessa Postec nous invite à adopter sans plus tarder une paresse éclairée dans ce monde qui galope toujours plus vite.
Parisienne exilée dans un transat, Vanessa Postec est devenue libraire dans le Tarn, après avoir travaillé dans la presse et l'édition. Elle a commis quelques ouvrages, parmi lesquels Le goût des femmes à table (PUF), Glossaire des princesses (Le Bord de l'eau) et la série Alto Plano, en collaboration avec Corbeyran et Brahy (3 tomes, Delcourt).
Parisienne exilée dans un transat, Vanessa Postec est libraire chez Attitude, dans le Tarn, après avoir travaillé dans la presse (Lire, La Croix, Transfuge) et l'édition. Elle a commis quelques ouvrages, parmi lesquels Le goût des femmes à table (PUF) et Alto Plano en collaboration avec Corbeyran et Brahy (3 tomes, Delcourt).
Elle vit au milieu des poules, des transats et des moutons, à quelques kilomètres de Lavaur.
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A travers un grand écart d'histoires vécues comment elle a failli devenir l'assistante de Nina Simone en voulant lui offrir un vouvray, comment elle a fait office de plombier des vins auprès d'un plombier malheureux en amour, comment elle s'est retrouvée à devoir choisir une bouteille pour Bjrk, comment l'un des plus tristement célèbres serial killers des États-Unis l'a approchée ; à travers ses nombreux voyages aussi, en Italie, en Géorgie, au Mexique ou au Chili ; et encore l'histoire, la grande, à l'ombre de Staline, Pinochet ou Auschwitz... sans oublier, enfin, une belle histoire d'amour Alice Feiring nous entraîne avec douceur dans le sillage savoureux de ses souvenirs, pétillants et touchants comme un vieux champagne bonifié par l'âge, le tout saupoudré de conseils en vin ultra avisés.
Mais avec ce livre, le huitième (et rien moins que son meilleur d'après le New York Times), Alice Feiring nous offre surtout un grand récit de la transmission, autant sur la vie que sur le vin, liant l'intime à l'universel avec une évidence toute naturelle. Car, "plus que toute autre forme d'art, le vin et la vigne sont liés au bonheur et au chagrin, à la famille, à la nature, à la tentative de contrôler l'incontrôlable, comme en amour".
Alice Feiring signe régulièrement des tribunes autour du vin dans le New York Times, le LA Times ou encore Time Magazine. Elle est l'autrice de plusieurs ouvrages dont Skin Contact (Nouriturfu, 2017) et La Bataille du Vin et de l'Amour (éditions J-P Rocher, 2010). Elle est la récipiendaire du James Beard Award, la plus prestigieuse récompense pour les personnalités du monde de la gastronomie, ainsi que du prix « Best Wine Book of the Year » des Gourmand Awards en 2017 pour Skin Contact.
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L'agroalimentaire, premier destructeur de biodiversité arrive en tête des activités émettrices de gaz à effet de serre. En cause, un modèle productiviste fondé sur l'hyperconsommation et la rentabilité, responsable d'une perte de valeur écologique, sanitaire et sociale. Un système perdant-perdant qu'il est urgent de réformer. Le bio et son cahier des charges excluant pesticides chimiques et OGM, respectueux de la biodiversité et du bien-être animal, semble offrir un modèle alternatif. Pourtant, les entreprises respectueuses de l'environnement, du consommateur ou producteur et centrées sur le local butent sur un plafond de verre. Cette inertie n'a pourtant rien d'une fatalité, comme l'illustre l'aventure « Biocoop », ouvrant la voie d'un modèle vertueux susceptible de devenir majoritaire.
Pierrick De Ronne est le président de l'entreprise "Biocoop" depuis 2019.
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Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il faut nourrir la France ! Les paysans des « Trente Glorieuses » s'attellent à la tâche. Ils modernisent leur exploitation : mécanisation, spécialisation, concentration, engrais, pesticides leur permettent d'accroître la production agricole de manière spectaculaire. Les paysans ont rempli leur mission nourricière. Mais voilà que des esprits chagrins les accusent désormais d'être des pollueurs...
Très tôt pourtant une poignée d'entre eux a fait d'autres choix : du bio à l'agroécologie en passant par la biodynamie, l'agriculture durable ou paysanne, ces pionniers nommés ici « paysans-écologistes », ont choisi de tracer des voies différentes. De nos jours, ils sont de plus en plus nombreux à avoir comme objectifs : la préservation de l'environnement, le respect de la biodiversité, la production d'une alimentation de qualité. Mais aussi l'autonomie vis-à-vis des firmes agro-alimentaires afin de garantir leur revenu.
C'est l'histoire de ces hommes et de ces femmes que ce livre retrace. L'évolution de leurs pratiques est liée à leurs doutes, et à leurs interrogations sur le bien-fondé du modèle moderniste des années 1960. Si ces changements entrent en phase avec le souci accru des consommateurs envers leur alimentation, les choix des pouvoirs publics, souvent moins « verts » que leurs discours ne les favorisent pas toujours.
Jean-Philippe Martin, agrégé et docteur en histoire, a étudié l'histoire de la Confédération paysanne et des courants qui sont à son origine. Il a notamment publié : Histoire de la nouvelle gauche paysanne. Des contestations des années 1960 à la Confédération paysanne, La Découverte, 2005.
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Pourquoi l'action face au changement climatique avance si peu ? Parce que, selon l'auteur, un malentendu s'est installé entre les citoyens et une grande partie des élites politiques, économiques et médiatiques. Certaines d'entre elles sont incapables de donner une vraie priorité à ce sujet. D'autres, attachées à l'action écologique, ont des raisonnements aboutissant au même résultat, l'incompréhension, la passivité et l'irresponsabilité. L'anxiété s'accroît, en particulier chez les jeunes. Une vraie fracture écologique s'installe dans le pays. Nos citoyens ne savent plus où on va, comment il faut agir, quels changements opérer. Il est urgent de lever ce malentendu, et de revenir à l'essentiel, la nécessité de transformations structurelles et concrètes !
Géraud Guibert est président de La Fabrique Écologique, fondation pluraliste. Il a été directeur de cabinet au ministère de l'écologie et professeur associé à l'université du Maine. Conseiller maître à la Cour des comptes, il fut élu local pendant plusieurs décennies.
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Quel lien entre les tacos et le mur de Donald Trump ? Pourquoi les présidents américains aiment-ils tant le cidre ? Que commander pour conduire une Cadillac tout en graillant ? En quoi faut-il prendre la cuisine chinoise avec des baguettes aux USA ? La disparition de la pizza new-yorkaise à 1$ annonce-t-elle l'effondrement de l'économie mondiale ? Et qui est donc ce fameux Nathan dont tou·tes les dingues de hot dogs parlent ?
À toute blinde à travers les États-Unis, Elisabeth Debourse décortique les plats et boisson qui font la
(parfois sale) réputation de ces bouffeur·ses de burgers - bien plus regardants sur ce qu'ils et elles ingèrent qu'il n'y paraît. Une épopée de New York à la Nouvelle-Orléans qui démonte les clichés sur la gastronomie américaine en explorant le passé, le présent et le futur de l'empire des doigts gras.
Elisabeth Debourse est une journaliste belge née à Bruxelles, où elle réside toujours. Elle a collaboré avec de nombreux médias : Vice, Le Vif/L'Express, Moustique et Elle, pour ne citer qu'eux. Pour la RTBF, elle a co-réalisé deux saisons du podcast « Salade Tout », qui explore les liens entre bouffe et société. Dans le même élan, elle a créé et animé pendant plus d'un an la newsletter « Mordant ». Depuis 2021, elle est la rédactrice en chef du Fooding.
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Cet ouvrage rassemble les différentes contributions de Christophe André à l'hebdo Le 1, depuis 2018. Qu'il évoque notre incapacité à la patience, notre difficulté à supporter l'incertitude, ce qu'il appelle notre "inertie climatique" ou encore notre rapport au changement, chaque fois, le psychiatre fait mouche et nous aide à prendre un peu de recul sur nos attitudes, individuelles et collectives. Passionnant.
Christophe André est psychiatre et psychothérapeute. Il est l'auteur de nombreux ouvrages à grand succès dont, récemment, Le temps de méditer (L'Iconoclaste).
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On sait déjà que vivre dans une maison ordonnée influe de manière positive sur tous les aspects de la vie, mais on ignore que le rangement et l'organisation de l'espace intérieur sont une des pratiques les plus importantes du zen : « faire le ménage, c'est faire briller son coeur ». Masuno Shumnyo n'additionne pas les mesures ponctuelles mais amorce chez le lecteur une réflexion durable à travers différentes pensées fondamentales sur le bonheur : découvrir le plaisir de « se faire soi-même bon accueil » ou encore apprendre à se débarrasser des choses inutiles en développant en soi le sentiment de gratitude envers tout ce qui nous entoure - car le choix de la frugalité peut se révéler le plus raffiné des plaisirs.
Masuno Shumnyo est né en 1953. Il dirige le temple Soto Kenko-ji à Yokohama et occupe la chaire de design paysagiste à la Tama Art University au Japon ainsi qu'à l'University of British Columbia aux USA. Il s'est distingué pour ses jardins contemplatifs d'inspiration zen qui peuvent être admirés dans le monde entier : Tokyo, Berlin, Hong Kong ou encore New York City.
Masuno Shumnyo a été élu l'une des 100 personnalités japonaises les plus influentes aujourd'hui.
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« C'est en tant que morts en sursis que nous existons désormais. »Infatigable pourfendeur de la bombe atomique, Günther Anders (1902-1992) qui préférait au titre de philosophe celui de « semeur de panique », a fait des catastrophes de son siècle le point de départ de ses réflexions.Il a analysé le décalage périlleux, provoqué par la société industrielle, entre nos compétences techniques et nos facultés d'imagination. Alors que la technique rend infinie notre capacité de nuisance, notre aptitude à appréhender les conséquences de nos actes s'amoindrit ostensiblement.En soulignant le caractère visionnaire de son oeuvre, Florent Bussy nous rappelle que la peur est un instrument de lucidité et d'adaptation au présent face à l'imminence de catastrophes planétaires.
Professeur agrégé, Florent Bussy enseigne la philosophie en Normandie. Il a travaillé sur les régimes totalitaires avant de s'intéresser à la question écologique pour laquelle il milite au sein du conseil municipal de Dieppe. Il est l'auteur de plusieurs essais (dont Le vertige de l'illimité, Robert Laffont). Il contribue également à la revue Les Zindigné·es dirigée par Paul Ariès.
Philosophe, journaliste et essayiste allemand, Günther Anders (1902-1992) fut un pionnier de la critique de la technique et du mouvement antinucléaire. Ses idées ont notamment circulé dans le milieu de l'écologie radicale dans les années 1980. Il a fallu attendre 2002 pour que soit traduit en français le premier tome de L'obsolescence de l'homme. Depuis, nombre de ses écrits ont été réédités en France.
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A bientôt 80 ans, le chef Hisao Nakahigashi continue chaque matin à cueillir fleurs comestibles et légumes sauvage dans la montagne, il récolte ensuite ceux de son potager, nourrit les poulets qu'il élève lui-même. Et décide du menu qu'il servira ce jour-là dans son restaurant kyotoite étoilé au Michelin.
Qu'est-ce que le bon ? À cette question essentielle, il répond d'emblée : « on sent qu'un aliment est bon lorsque notre corps s'en réjouit. Le bon ne se réduit pas seulement à une sensation gustative, c'est une expérience que l'on vit avec notre corps entier. »
Ce livre est aussi bien le témoignage d'un chef précurseur qu'un manuel de cueillette et un livre de recettes. Mais c'est surtout un essai riche et sincère sur notre rapport à la nature et ce qu'il pourrait être.
Hisao Nakahigashi est chef et patron du restaurant « Sôjiki Nakahigashi », un restaurant de Kyoto, deux étoiles au guide Michelin.
Il décide de devenir cuisinier après le lycée et ouvre son propre établissement en 1997.
Il a depuis reçu plusieurs prix et il contribue activement à la mise en valeur de l'agriculture locale, en étroite collaboration avec ses producteurs. Soucieux d'assurer la transmission, il écrit des articles sur la cuisine nature dans les journaux et les magazines.
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La bière est la boisson alcoolisée la plus consommée au monde. Mais savez-vous combien de centilitres de sexisme il y a dans un demi ? Combien de décilitres de patriarcat dans une pinte ? Aujourd'hui, les femmes ont plus que jamais soif de bière et d'égalité : après avoir été historiquement évincées de la profession, les brasseuses sont enfin de retour ; tout comme les consommatrices, qui sont de plus en plus nombreuses à s'intéresser à la bière et à s'y connaître en lambics, stouts, IPA et autres dark lagers.
A travers l'histoire passionnante de ce breuvage millénaire, en s'appuyant aussi sur des enquêtes bien plus actuelles et de nombreuses interviews de spécialistes (brasseuses, zythologues, sommelières, cavistes, influenceuses...), Anaïs Lecoq dessine un panorama saisissant et sans faux-col de ce monde de la bière en pleine effervescence, où le patriarcat a désormais la pression.
Anaïs Lecoq est journaliste et vit à Reims. Elle a particulièrement travaillé sur les mécaniques des violences sexistes et sexuelles ainsi que sur les violences au travail, et a lancé en 2017 le site Paye ton journal, recueillant de nombreux témoignages de journalistes qui subissent du sexisme au sein de leurs rédactions et sur le terrain. Elle est aussi brasseuse à l'occasion. Maltriarcat est son premier ouvrage.
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"Réinventer le tourisme. Sauver nos vacances sans détruire le monde", paru en 2021, a valu à Rémy Knafou de nombreuses invitations dans les médias et a fait de lui le penseur incontournable du secteur dans cette période post-pandémie.
Une nouvelle édition s'imposait alors que sa critique du tourisme durable est plus que jamais pertinente. Changer pour que rien ne change, c'est jusqu'ici ce qui a guidé l'industrie touristique ravie de constater le rattrapage depuis le retour de la libre circulation. Les retouches cosmétiques ne suffiront plus car la crise climatique s'accélère.
De nouvelles propositions éclaireront cette édition 2023. Tourisme local, politiques nationales et nouveaux comportements seront explorés ici sur la base d'exemples concrets qui ont fait le succès du précédent opus.
Professeur émérite de l'université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, créateur du Festival International de Géographie de St-Dié-des-Vosges, Rémy Knafou a fondé et dirigé la première équipe française de recherche dédiée au tourisme. Il est l'auteur de nombreux travaux sur le tourisme qui font aujourd'hui référence.
Son essai "Réinventer le tourisme. Sauver nos vacances sans détruire le monde", paru en 2021, lui a valu une quarantaine d'interventions dans les médias et une dizaine de conférences.
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Ce livre de Karel Capek, paru à Prague en 1929, est une véritable petite merveille, et non un "pensum" d'horticulture comme son titre pourrait le faire croire. En effet, il suffit de regarder les quelques dessins de Josef Capek - le frère de Karel - qui font partie intégrante de l'oeuvre, pour saisir tout l'humour, la tendresse et l'originalité de l'ouvrage.
Fleurs et plantes sont bien présentées avec la rigueur du spécialiste, mais un spécialiste qui est aussi poète : et qui mieux que le poète peut nous faire sentir les fleurs, humer la terre et respirer la beauté d'un jardin ? Mois par mois, tel un almanach, Karel Capek nous propose de saisir notre jardin à pleines mains, pour en faire notre paradis !
Pour la première fois, ce texte est édité en belle édition cartonnée.
Karel Capek (1890-1938) est l'un des plus grands écrivains tchèques du XXe siècle. Grand amoureux de la nature, il a laissé son empreinte dans le jardin de sa maison des environs de Prague. Avec l'aide de son jardinier, il a façonné un petit paradis terrestre afin d'accueillir les personnalités les plus importantes de la vie intellectuelle et culturelle de son époque. Son livre intègre quelques illustrations de Josef Capek (1887-1945), son frère.
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C'est l'histoire d'un député engagé contre la malbouffe, lancé dans une bataille contre les additifs alimentaires utilisés en charcuterie alors qu'ils entraînent un accroissement du risque de cancer. Une bataille qui met en lumière le poids des intérêts économiques, les bataillons de lobbyistes qui les épaulent, les trous dans la réglementation et les défaillances des autorités de contrôle. Cette emprise sur nos assiettes et nos organismes montre notre incapacité collective à prendre la seule mesure qui s'impose : expurger de notre alimentation les produits chimiques qui nous empoisonnent. Comme si nous préférions des politiques de santé qui réparent les dommages causés par tous ces produits suspects plutôt que de limiter l'usage de ces derniers. Réparer plutôt que prévenir au prix d'une mise en danger collective. Il est pourtant urgent de dépolluer nos assiettes et d'admettre que la transition environnementale sera aussi une transition alimentaire.
Richard Ramos est député (modem) du Loiret et chroniqueur gastronomique, auteur en 2021 d'un rapport parlementaire remarqué sur les nitrites dans la charcuterie.
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Des grandes innovations du siècle comme l'invention de la conserve, la vulgarisation de la pomme de terre ou encore le développement de l'ostréiculture ; en passant par la démocratisation des restaurants, l'apparition du menu, la publication des premiers livres de recette ou encore l'arrivée des premiers critiques gastronomiques, Éric Glatre nous invite à la découverte des meilleures tables, des mets les plus raffinés et des chefs les plus inventifs du siècle des lumières de la gastronomie française.
Eric Glatre est historien mais surtout grand spécialiste de gastronomie et l'oenologie, il est l'auteur de plus d'une cinquantaine d'ouvrages sur ces sujets.
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L'écologie est une donnée fondamentale de la pensée humaniste d'Edgar Morin. Précurseur dans les années 1970 avec un texte intitulé L'an I de l'ère écologique, le philosophe n'a cessé depuis de réfléchir, ajuster, chercher à convaincre d'une nécessaire "écologisation" de la politique française. Pour Edgar Morin, l'écologie politique ne doit pas se cantonner à la défense des animaux, ou uniquement aux effets du réchauffement climatique mais faire un tout concernant l'avenir de l'individu, de la société et de l'espèce humaine : l'Homme a besoin de la Terre qui a besoin de l'Homme. Face au développement techno-scientifico-économique qui dégrade la biosphère et nous menace, il s'agit désormais de transformer nos vies et nos modes d'organisation. Telle devra être la nature de notre futur.
Edgar Morin est un sociologue et philosophe français né en 1921. Il est l'auteur de très nombreux ouvrages.
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« Nous nous attaquerons directement aux racines sociales de la crise écologique! »Militant et essayiste libertaire, ouvrier syndiqué devenu historien des revolutions, Murray Bookchin (1921-2006) est l'un des premiers penseurs à intégrer la dimension sociale et politique à la question écologique. Pour lui, les rapports de domination engendrés par le capitalisme sont à l'origine de la crise environnementale.La force de sa pensée réside dans la proposition du municipalisme libertaire, alternative démocratique à l'État-nation, qui appelle à un retour à la gestion humaine des affaires publiques et à la prise de décision collective.Pour Vincent Gerber et Floréal Romero, le projet profondément humaniste de Bookchin offre des outils pour réinventer la démocratie directe et bâtir une societe égalitaire et écologiste.
Ouvrier en usine devenu professeur en sciences sociales, Murray Bookchin (1921-2006) a écrit de nombreux ouvrages sur l'anarchisme, l'écologie, les technologies alternatives et les rapports sociaux de domination. Ses ouvrages L'anarchisme au-delà de la rareté (1971), L'écologie de la liberté (1982), Une société à refaire (1990) ont marqué les débuts de l'écologie politique et radicale en Amérique du Nord.
Vincent Gerber vit à Genève. Il est l'initiateur de la plateforme internet EcologieSociale.ch rassemblant textes et publications françaises sur ce mouvement.
Agriculteur, Floréal Romero est issu de la tradition anarcho-syndicaliste espagnole par son père. Il adhère aux thèses de Bookchin et en devient un des principaux promoteurs en Espagne, mais aussi en France à travers des rencontres, des publications et des articles.
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La métropolisation implique une expansion urbaine incessante et l'accélération des flux et des rythmes de vie. Elle transforme les villes en véritables firmes entrepreneuriales conçues pour peser dans la compétition urbaine planétaire.
Ce livre, fruit de vingt-cinq ans de recherche et d'engagement sur le terrain, nous montre comment ces villes génèrent exclusion économique, ségrégation spatiale et souffrance sociale, tout en alimentant la crise écologique. Fers de lance de la start-up nation et pivots de l'organisation territoriale moderne, les métropoles concentrent tous les pouvoirs et dictent leurs lois. Mais l'auteur brosse aussi le portrait d'une nouvelle société qui émerge hors des grandes villes, un possible plus réjouissant, décroissant et fertile. Dépassant la simple analyse critique, ce livre donne à voir la multitude et la force des résistances et des expériences qui s'opposent à l'extension sans fin du capitalisme dans nos vies, loin des métropoles barbares.
Guillaume Faburel est professeur en géographie, urbanisme et science politique à l'Université Lyon 2 et à l'Institut d'études politiques de Lyon. Il est l'auteur de Les métropoles barbares (le passager clandestin, 2018) et a participé à l'ouvrage collectif Sauver la vie. Manifeste pour une relocalisation écologique et solidaire (Les liens qui libèrent, juin 2020)
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Promesse d'un monde libéré de sa dépendance aux combustibles fossiles, la transition énergétique n'est ni écologiquement neutre ni socialement juste. Substituant une addiction à une autre, elle réclame pour se déployer des quantités infinies de métaux dits «rares», «critiques» ou «stratégiques». En relançant la course entre grandes puissances pour sécuriser leur approvisionnement, elle participe d'une «extension du domaine de la mine», repousse les frontières de l'extractivisme et sape les écosystèmes locaux et les droits des populations exposées.
Présentée aux pays du Sud riches en minerais comme levier de développement, elle les enferme dans le rôle historique de fournisseurs de matières premières, pérennisant ainsi les rapports d'exploitation néocoloniaux et les inégalités systémiques. Du moins pour les plus pauvres d'entre eux, peu outillés pour profiter du boom technologique ou transformer sur place leurs ressources, alors qu'ils assument déjà l'essentiel des coûts sociaux et écologiques du verdissement des économies riches et émergentes.
Si des solutions (mécanismes de compensation, climate smart mining facilities...) sont avancées pour adoucir l'impact de cette conversion aux énergies dites «renouvelables», aucune ne questionne les fondements
et les limites de ce nouveau « capitalisme vert ». Une juste transition doit s'attaquer aux asymétries dans la distribution des coûts et bénéfices. Et passer nécessairement par une révision en profondeur du productivisme et du consumérisme élitaire à l'origine des déséquilibres planétaires.
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« Si vous attendez de ce livre un petit bouquin distrayant, passez votre chemin (non revenez, on va rire un peu quand même). Attention, ça va piquer : le monde du vin est largement sexiste, classiste, raciste, LGBTphobe et validiste. La bonne nouvelle c'est qu'on peut tenter de comprendre ce qui nourrit ces inégalités pour y remédier. Avec l'éclairage de linguistes, sociologues, anthropologues, mais aussi les témoignages de professionnel·les ou d'amatrices et amateurs de vin, j'ai exploré son langage, démêlé l'écheveau complexe et souvent tordu que constitue le vocabulaire du vin, décortiqué tout ce qui coince : misogynie, invisibilisation, harcèlement, plafond de verre, manque de légitimité... Les obstacles sont nombreux. Dans ce manifeste, je propose donc d'autres façons de s'exprimer un verre à la main, plus respectueuses de la diversité du mondovino. Parce que la langue est un outil d'émancipation et qu'on a tout à gagner à redonner du sens aux mots partage et convivialité. »
Sandrine Goeyvaerts est caviste dans la région de Liège, sommelière, journaliste et autrice. Le Manifeste pour un vin inclusif est son cinquième livre.
Sandrine Goeyvaerts est caviste dans la région de Liège, sommelière, journaliste et autrice. Le Manifeste pour un vin inclusif est son cinquième livre.
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En 1972, pour contrer un projet de la Walt Disney Company qui menaçait une forêt de séquoias en Californie, le juriste Christopher Stone proposa d'accorder des droits aux arbres et à l'environnement naturel. Avec ce texte, inédit en français jusqu'à sa première traduction par le passager clandestin en 2017, il contribua de façon décisive à la prise de conscience de la valeur intrinsèque de la nature. L'originalité de sa position tient à son caractère juridique, qui confère aux entités naturelles le droit de se défendre en justice.
Dans leurs préfaces respectives, la philosophe Catherine Larrère et la juriste et militante Marine Calmet reviennent sur un débat philosophique et juridique intense qui interroge les liens unissant humains et non-humains sur notre planète.
Juriste étatsunien, Christopher Stone a étudié les enjeux liés aux problèmes écologiques tels que le changement climatique, la perte de biodiversité et la destruction des ressources naturelles.
Philosophe, Catherine Larrère a contribué à développer en France la philosophie environnementale.
Juriste en droit de l'environnement, Marine Calmet milite pour la défense des droits de la nature. A 30 ans, elle est présidente de Wild Legal et experte auprès de la Convention citoyenne pour le climat.
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