Durant sa campagne, une porte après l'autre, François Ruffin a entendu cette petite musique sur « les assistés », « les cas soc' », eux qui « touchent des aides », pendant que « nous, on n'a droit à rien ». Au bistro, son voisin de bière le déplorait :
« Je vous aime bien, mais je ne peux pas voter à gauche : je suis pour le travail ! »
Alors, dans ces terres ouvrières, que dire, que faire ?
Mêlant analyses et témoignages, le député-reporter se bagarre, bien sûr, contre « les vrais assistés », ceux d'en haut, qu'on ne voit pas. Mais surtout, il en appelle à reprendre la valeur (du) travail, plaide pour une « République du faire ensemble » : plutôt qu'un « vivre-ensemble » passif et poussif, « faire-ensemble », c'est relever le nez vers un horizon.
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"Je l'aime mais je ne comprends pas, on n'y arrive pas..." La suite du best-seller "Femme désirée, femme désirante" s'attache à la communication amoureuse et à la nécessité de se prendre en main pour vivre enfin la vie qu'on veut vivre, à travers les trois choses qui nous encombrent et dont il faut se défaire (le maternel et le paternel; les imaginaires sexuels; les deuils et séparations), et trois choses pas si simples à acquérir pour accéder à une "nouvelle conscience" de soi et de l'autre (prendre soin de soi, être attentif à l'autre, parler aux enfants). Après quoi, il est possible qu'on soit adultes en amour.
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Changer de regard sur la jeunesse. Les jeunes seraient « paresseux », « incultes », voire « égoïstes et individualistes ». J'ai entendu mille fois ces accusations à l'égard de la jeunesse : dans des dîners de famille, à la volée chez un commerçant ou portées par des éditorialistes remontés à la télévision. Ces jugements négatifs sont non seulement infondés, mais aussi délétères pour toute la société. Entre le chômage, la dégradation de la situation économique, la pandémie et l'urgence écologique, les jeunes doivent composer avec des paramètres inédits. De plus, les défauts qu'on leur prête sont souvent le symptôme d'une profonde incompréhension - d'un désintérêt ? - pour leurs préoccupations et leurs pratiques. De fait, que ce soit en entreprise, en politique ou dans les médias, les jeunes ont rarement voix au chapitre. C'est la raison pour laquelle j'ai voulu leur donner la parole, dans cette enquête afin de raconter les difficultés auxquelles ils font face et de montrer les solutions qu'ils proposent pour garder espoir en l'avenir. Car une chose est certaine : les jeunes ne correspondent pas aux clichés qui leur collent à la peau. Il est plus qu'urgent de changer de regard sur la jeunesse : la solidarité intergénérationnelle est indispensable pour faire face aux bouleversements qui nous menacent tous. Salomé Saqué a 27 ans. Elle est journaliste pour le média en ligne Blast, France 5 et Franceinfo.
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Et si... le pouvoir de changer le cours des choses en profondeur était entre nos mains ? Et si..., en réalité, nous avions à disposition, sans en avoir vraiment conscience, un des outils les plus puissants qui existe ? Et si..., en plus, on se mettait ensemble pour y arriver ?
Rob Hopkins nous invite dans son nouveau livre à rêver. Mais à rêver en grand, en remettant l'imagination au coeur de nos vies quotidiennes, professionnelles, sociales et familiales. Cet ouvrage est un appel à l'action pour libérer notre imagination collective, qui prend racine dans l'histoire d'individus et de communautés venant du monde entier qui ont d'ores et déjà emprunté le chemin de l'imagination et initié des changements rapides et profonds pour un meilleur futur.
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En France, l'écrasante majorité des violences faites aux femmes reste impunie et ignorée : ce scandale doit cesser.
« Classée sans suite » : trois mots qui signifient qu'aucun procès ne se tiendra jamais. Aujourd'hui, seul 1 % des viols aboutissent à une condamnation et 80 % des plaintes des femmes pour violences dans le cadre conjugal sont classées sans suite par manque d'investigations. Le système judiciaire se montre donc incapable de garantir aux femmes, non pas seulement un procès équitable, mais un procès tout court - leur refusant la reconnaissance de leur statut de victimes et épargnant aux hommes leur statut d'agresseurs.
Si la parole des femmes s'est indiscutablement libérée ces dernières années, les oreilles de la justice sont quant à elles encore sourdes à leurs plaintes. Après un état des lieux édifiant du tunnel infernal que constitue le parcours des femmes victimes de violences, du dépôt de plainte jusqu'au classement, Violaine De Filippis-Abate propose une lecture systémique des blocages expliquant cette situation catastrophique - héritage d'une justice férocement patriarcale et d'un sexisme fermement ancré dans notre culture -, ainsi que des pistes d'amélioration à mettre en oeuvre urgemment pour lutter contre la maltraitance physique, psychologique et judiciaire des femmes dans notre pays - pour qu'enfin, justice soit faite.
Violaine De Filippis-Abate est avocate, engagée pour les droits des femmes, porte-parole d'Osez le féminisme et chroniqueuse à L'Huma.
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Sauriez-vous dire combien gagne, en moyenne, un P-DG de grande entreprise, une caissière de supermarché, un avocat, une assistante maternelle, un pharmacien ou un éboueur ? Augmentons la difficulté d'un cran : combien ces professions devraient-elles gagner ? Sont-elles assez ou trop payées, mal ou bien payées ? Et d'ailleurs, qu'est-ce que cela veut dire ? Si notre salaire en dit long sur ce que nous faisons, il témoigne surtout de ce que nous "valons". Il détermine notre niveau de vie, notre pouvoir d'achat et notre place dans la société. Apporter des réponses à toutes ces questions, c'est ouvrir la boîte de Pandore des inégalités de rémunération, celle d'où surgissent les injustices salariales. Ouvrons-la donc, afin de voir ce que nos salaires disent de nous et de notre société, mais aussi afin d'imaginer ce à quoi pourrait ressembler un partage plus juste et équitable des revenus.
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Dans la lignée de "Contre les élections" (2014), David Van Reybrouck a écrit un plaidoyer bref et sans équivalent en faveur de la justice climatique. Un constat sans appel qui se transforme en leçon d'optimisme et propose des solutions politiques aptes à renouveler la vie démocratique.
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Déporté du ghetto de Theresienstadt au camp d'extermination de Treblinka, où il a rejoint le petit millier d'"esclaves travailleurs" contraints de servir les "maîtres-bourreaux" dans leur entreprise de mort, Richard Glazar relate son quotidien, puis son évasion. Rescapé, il est l'un des grands témoins des procès de Treblinka - doté d'un sens du détail, de la nuance et de l'exactitude hors du commun, estiment les historiens. Claude Lanzmann le considère comme l'un des personnages les plus importants de "Shoah". À la fois poignant, palpitant et d'une absolue dignité, ce récit demeurera l'un des témoignages les plus puissants sur le quotidien et l'horreur des camps de la mort.
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Les deux textes composant cet ouvrage constituent une présentation de la psychanalyse qui s'adresse d'abord aux non-spécialistes.
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Jamais dans la Ve République un président n'avait fait preuve d'autant d'arrogance à l'égard de celles et ceux « qui ne sont rien », c'est-à-dire qui ne sont pas de son monde. En livrant son diagnostique implacable sur la conjoncture actuelle, Monique Pinçon- Charlot signe un livre détonateur pour tout ceux qui ne supportent plus le " macronisme". Au-delà d'une condamnation éthique des dominants, ce livre d'une grande finesse sociologique démontre que le " mépris de classe" constitue une catégorie pertinente pour penser le temps présent.
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La question du devenir des terres et des paysans est vitale, c'est pourtant l'une des moins visibles dans le débat public.
Depuis les années 2010, 200 fermes disparaissent chaque semaine en France dans l'indifférence générale. Alors que la surface agricole totale décroît, la surface moyenne par ferme n'a cessé d'augmenter. Un nouveau cycle de concentration est à l'oeuvre, qui conduit inexorablement à faire grimper le prix de l'hectare, verrouillant de fait l'accès à la terre pour les jeunes.
Tandis que la moitié des agriculteurs s'apprête à prendre sa retraite d'ici 2030, que vont devenir ces terres ? Vers quelle agriculture avançons-nous ? Ce livre est une enquête autant qu'une quête : une enquête sur l'accès à la terre et le renouvellement des générations agricoles ; et une quête de nouvelles solutions qui permettent de produire localement la nourriture dont nous avons besoin.
Véronique Duval est partie à la rencontre de ceux qui font bon usage de la terre aujourd'hui : dans la Marne, sur le Larzac, au Pays basque ou au sein de l'association Terre de Liens, qui rachète des fermes pour y installer des jeunes paysans et paysannes en bio. Comment enfin peser sur l'action publique ? Comment faire de la terre un bien commun ? Telles sont les pistes qu'explore ce texte salutaire, dans une période décisive.
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Albert Camus pensait qu'elle était « le plus grand esprit de notre temps ». Voici rassemblés pour la première fois en un seul volume de poche une quinzaine de textes célèbres ou moins connus de Simone Weil (1909-1943) qui couvrent les trois grands espaces où elle déploya sa réflexion : l'oppression et la liberté, le monde du travail, la beauté de la religion, et qui, tous, aident à vivre malgré « la crainte des grandes catastrophes collectives ».
Désarroi de notre temps.¬- Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale.- Étude pour une déclaration des obligations envers l'être humain.- Les besoins de l'âme.- Méditation sur l'obéissance et la liberté.- Note sur la suppression générale des partis politiques.- La vie et la grève des ouvrières métallos.- La rationalisation.- La condition ouvrière.- Expérience de la vie d'usine.- « Le sentiment que je ne possède aucun droit ».- À propos du syndicalisme « unique, apolitique, obligatoire ».- Condition première d'un travail non servile.- « Je t'enseignerai des choses dont tu ne te doutes pas ».- L'amour de dieu et le malheur.- Théorie des sacrements.- Pensées sans ordre concernant l'amour de dieu.
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Voici un livre profondément original qui fera sans doute date. Raphaël Liogier y démontre que ce n'est pas tant la modernité, que d'aucuns n'ont de cesse de décrier, qui est la cause de nos divers effondrements (environnementaux, sociaux, psychiques ou civilisationnels) mais la trahison de sa promesse initiale.
La modernité qui nous exhorte au XVIIIe siècle à nous affranchir de toutes les tutelles est une promesse si radicale, une ouverture si immense, si difficile à supporter qu'elle a été immédiatement trahie et dégradée. Notre incapacité à l'habiter nous a conduit à lui donner des formes de plus en plus dégradées et destructrices : le positivisme, le néolibéralisme, le corrélationisme, l'illibéralisme, le populisme et le totalitarisme. Quelle est la nature de cette promesse initiale ? Pourquoi, par qui, et dans quelles conditions cette promesse a-t-elle été trahie et détournée ? En quoi et pourquoi cette promesse pourrait-elle encore être tenue ? Et surtout en quoi et pourquoi il est plus urgent que jamais de tenir enfin cette promesse ?
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Comment changer la société si les discours se révèlent impuissants face à la violence d'État ? Émeutes à répétition, chômage élevé, marches de la faim, précarité extrême : la fin du XIXe siècle, aux États-Unis, est marquée par un désarroi brutal. À New York, Emma Goldman, 24 ans, harangue les foules de chômeurs. Le 21 août 1893, à Union Square, devant plus de trois mille personnes, elle prononce un discours d'une grande virulence, prônant l'expropriation des riches, qui lui vaut d'être condamnée à un an de prison pour incitation à l'émeute. On trouvera ici ce célèbre discours, ainsi que la conférence que Voltairine de Cleyre, elle aussi tenante de l'action directe, donnera alors pour défendre son amie. Quatre autres textes viennent compléter ce recueil sur la violence politique : « Une vision anarchiste de la vie » (1933), « La psychologie de la violence politique » (1917), « En route vers le massacre universel » (1915), et « La puissance de l'idéal » (1912).
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Alors que le progrès technologique a toujours été vu comme l'horizon d'une libération du travail, notre société moderne repose en grande partie sur l'aliénation de la majorité des employés de bureau. Beaucoup sont amenés à dédier leur vie à des tâches inutiles, sans réel intérêt et vides de sens, tout en ayant pleinement conscience de la superficialité de leur contribution à la société.
C'est de ce paradoxe qu'est né et s'est répandu, sous la plume de David Graeber, le concept de « bullshit jobs » - ou « jobs à la con », comme on les appelle en français.
Dans son style unique, virulent et limpide, l'auteur procède ici à un examen poussé de ce phénomène. Il soutient que, lorsque 1 % de la population contrôle la majeure partie des richesses d'une société, ce sont eux qui définissent les tâches « utiles » et « importantes ». Mais que penser d'une société qui, d'une part, méprise et sous-paie ses infirmières, chauffeurs de bus, jardiniers ou musiciens - autant de professions authentiquement créatrices de valeur - et, d'autre part, entretient toute une classe d'avocats d'affaires, d'actuaires, de managers intermédiaires et autres gratte-papier surpayés pour accomplir des tâches inutiles, voire nuisibles ? Graeber s'appuie sur les réflexions de grands penseurs, philosophes et scientifiques pour déterminer l'origine de cette anomalie, tant économique que sociale, et en détailler les conséquences individuelles et politiques : la dépression, l'anxiété et les relations de travail sadomasochistes se répandent ; l'effondrement de l'estime de soi s'apparente à « une cicatrice qui balafre notre âme collective ».
Sa démonstration est émaillée de témoignages éclairants envoyés par des salariés de tous pays, récits tour à tour déchirants, consternants ou hilarants. Il y a le consultant en informatique qui ne possède aucune des qualifications requises pour le poste, mais qui reçoit promotion sur promotion, bien qu'il fasse des pieds et des mains pour se faire virer ; le salarié supervisé par vingt-cinq managers intermédiaires dont pas un seul ne répond à ses requêtes ; le sous-sous-sous-contractant de l'armée allemande qui parcourt chaque semaine 500 kilomètres en voiture pour aller signer un papier qui autorisera un soldat à déplacer son ordinateur dans la pièce d'à côté...
Graeber en appelle finalement à une révolte du salarié moderne ainsi qu'à une vaste réorganisation des valeurs qui placerait le travail créatif et aidant au coeur de notre culture et ferait de la technologie un outil de libération plutôt que d'asservissement, assouvissant enfin notre soif de sens et d'épanouissement.
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Comment le capitalisme a-t-il fini par imposer son mode de vie au point de paraître naturel ? Peut-on décrire ses fins ? Peut-on penser sa fin ? Pour répondre, un homme se dresse, irréductible et inventif. Son objectif : ouvrir les possibles de la pensée et de l'action pour démasquer les fins du capitalisme. Son arme : l'anthropologie comparée. Son style : l'étude archéologique.
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Dans nos sociétés de contrôle, l'information est devenue le moyen de surveiller, de normaliser et de donner des ordres aux populations, au point que les individus se trouvent réduits à n'être que les supports de ces informations. Pour sortir de ces fabriques de servitude qui mettent en esclavage les individus et les populations au nom de l'efficacité technique, du bonheur apporté par les algorithmes et de la mondialisation marchande, il nous faut de nouvelles utopies, de nouvelles croyances capables de convertir profondément nos habitus et nos habitudes.
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"Travail utile, fatigue inutile" est un texte fondamental. À l'heure des bullshit jobs, ce texte prémonitoire fait figure de manifeste, de bréviaire, alors que le modèle économique dévastateur mis en place depuis un demi-siècle semble parvenu en bout de course. La révolution industrielle, la démesure de la production dans le capitalisme émergent, nourri de la pensée libérale utilitariste, ont consacré l'idée d'un travail de plus en plus aliénant, qui a rompu avec le réel, le monde et la nature.
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La crise environnementale et énergétique a débuté quand le feu et le travail humain ont fusionné. Depuis la préhistoire jusqu'à l'anthropocène, des premiers gaspillages des ressources de surface (extinctions d'espèces dues à la chasse, feux de forêt, etc.) jusqu'à celui des ressources souterraines (charbon, lignite, pétrole), Peter Sloterdijk raconte nos rapports économiques avec le feu et esquisse des solutions inspirées de la pensée de Bruno Latour pour tenter d'arrêter la "catastrophe".
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Le présent recueil, articulé autour du texte "Luttons-nous pour la justice?", de 1943, réfléchit sur le fait d'être soumis à la force et sur les conditions d'un véritable consentement, et offre ainsi une étonnante résonance aux luttes modernes.
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Rendu célèbre par ses récits de voyage et son humour, l'Américain Bill Bryson entreprend dans ce nouveau livre le plus extraordinaire des périples : surpris d'apprendre qu'on pourrait acheter tous les composants chimiques de notre organisme pour cinq dollars dans une quincaillerie, il décide d'explorer le corps humain et d'en percer les secrets.
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C'est une histoire de fous. La crise climatique menace de dislocation les sociétés humaines et les écosystèmes, mais on ne fait rien. Si. D'innombrables conférences mises en scène, au cours desquelles on s'embrasse en jetant des confetti. La science a parlé, et il faut réduire massivement nos émissions de gaz à effet de serre, mais on les augmente chaque année. Ce livre raconte pour la première fois les raisons de ce qu'il faut appeler un sabotage. Par les transnationales, mais aussi par l'ONU, dont les responsables du dossier ont partie liée avec les industries les plus destructrices du climat.
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Parasite : nom masculin. « Organisme qui se nourrit strictement aux dépens d'un organisme hôte d'une espèce différente ».
Les parasites ne sont pas ceux que l'on croit.
La véritable classe parasite est celle qui est située au sommet du corps social, cette classe bourgeoise qui a envahi la société tout entière, rachetant ses médias, finançant ses hommes politiques, exploitant ses travailleurs au plus bas prix possible.
En retour, cette classe ne nous apporte rien. Pire, elle nous coûte bien plus cher qu'elle ne nous rapporte. Elle nuit plus qu'elle brille. Elle nous mène au désastre écologique car elle est incapable de vivre sans accumuler. Moralement, elle est un naufrage. Pourtant chaque jour, elle est décrite sur nos radios, nos chaînes de télévision et dans nos journaux comme un groupe social indispensable à notre survie.
Foutaise : ce livre le démontre clairement. Non, les 500 familles les plus riches de France ne sont pas composées de dynamiques entrepreneurs qui ont pris des risques. Non, elles ne créent pas d'emploi.
Non, elles ne nous font pas du bien. Oui, on pourrait vivre sans leur règne. Nicolas Framont commet ici un ouvrage fouillé et radical pour contribuer à détruire cette croyance en la supériorité de nos maîtres et donner des arguments à la prochaine révolte d'ampleur qu'il appelle de ses voeux.
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Un hommage aux militants qui ont dû affronter, le 11 septembre 1973, le coup militaire sanglant du Général Pinochet et de ses troupes. Ni livre d'histoire, ni essai théorique, ce récit politique romancé relate cette séquence historique en épousant le point de vue d'acteurs et actrices de la gauche chilienne de l'époque. Parmi eux, celui qui a refusé de capituler jusqu'à son dernier souffle : Salvador Allende. Ce docu-fiction signé par deux figures importantes de la gauche contemporaine est basé sur une solide enquête.
50 ans du coup d'État de Pinochet au Chili le 11 septembre 2023.
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