Féru d'histoire et de navigation, le journaliste et écrivain Laurent Joffrin est parti en mer dans le sillage de la flotte du fervent catholique Philippe II, déterminé à conquérir l'Angleterre protestante.
C'était un soir de novembre à Ramsgate. Pleg Mor roulait doucement au mouillage. Je racontais à l'équipage l'odyssée de l'Invincible Armada lancée à l'assaut de l'Angleterre protestante, quand l'idée apparut : pourquoi ne pas refaire sur mon voilier le périple de la flotte espagnole, dont le sort funeste a changé le cours de l'Histoire ? Pourquoi ne pas en tirer un roman vrai qui raconterait la mer et les batailles, mêlant le récit d'hier et celui d'aujourd'hui, la grandiose défaite des galions et les humbles aventures d'un sloop fragile naviguant dans leur sillage, au milieu des courants de la Manche, des brouillards de la mer du Nord, des bancs de sable de la Flandre, des lochs écossais et des tempêtes irlandaises ? Un voyage dans l'espace et dans le temps, qui ferait revivre les affres de Medina Sidonia, l'amiral espagnol, les ruses de Francis Drake, le corsaire de la reine, et la vie terrible des marins du XVIe siècle. Un livre de mer qui serait aussi un livre d'histoire, un carnet de route au fil des côtes embrumées et des siècles évanouis, un tour de Grande-Bretagne sur un esquif de onze mètres qui revisite les stations du calvaire de l'Armada. Ce livre de bord et d'épopée, trois ans plus tard, le voici.
Prix Éric Tabarly 2019
Prix Albatros Sail the World 2019
Mention Spéciale du Prix Mémoires de la Mer 2019
30 prêts - 2190 jours
Les nouvelles aventures de Donatien Lachance, détective de Napoléon. Dans la France de 1804, la politique est-elle autre chose que le règne de la violence et du cynisme ? Alors qu'il a brillamment enquêté sur l'attentat de la rue Saint-Nicaise et malgré son trouble passé révolutionnaire sous la Terreur, Donatien Lachance garde une part d'idéalisme. Mais, lors d'une fête à La Malmaison, sa vie prend un nouveau tournant, et il se retrouve plongé dans les secrets sanglants du régime consulaire.
Ayant appris que des royalistes menaçaient sa vie, Bonaparte confie à celui qu'il considère comme son policier le plus intelligent la mission de déjouer le projet d'attentat. Dans la même soirée, Donatien rencontre Aurore de Condé qui, autrefois, a aimé son cousin le duc d'Enghien, et dont la beauté le séduit sur-le-champ. Donatien remonte pas à pas la filière des royalistes financés par la Grande-Bretagne et s'éprend d'Aurore, qui répond à son sentiment. Mais qui est vraiment cette duchesse mystérieuse et sensuelle ? Et qui tire les ficelles du ténébreux complot des assassins de Bonaparte que le jeune commissaire perce à jour grâce à son habileté de policier aux méthodes inédites ?
Déchiré entre ses idéaux et la raison d'État, sommé de faire un choix entre deux femmes, Donatien affronte le plus cruel des dilemmes, entre amour et politique, au coeur d'une affaire qui a changé l'histoire de France. Jusqu'au coup de théâtre final...
30 prêts - 2190 jours
Un crime à l'état-major de Napoléon ! L'affaire est assez sérieuse pour que l'Empereur convoque à Boulogne son meilleur policier, Donatien Lachance, commissaire aux méthodes inédites, adjoint de Fouché, limier au visage d'ange et au passé diabolique. Qui a tué Pierre Levasseur, l'aide de camp préféré de Napoléon ? Y a-t-il un espion au coeur de la Grande Armée ? Qui est l'homme roux dont l'empereur lui-même cache l'existence ? Pour résoudre l'énigme, pour écarter la menace qui pèse sur le sort de la France, Lachance suit Napoléon dans sa campagne la plus glorieuse, celle qui emmène les grognards de Boulogne à Austerlitz, en passant par Elchingen, Ulm et le palais de Schnbrunn à Vienne. Il ira de palais en bivouac et de surprise en surprise, au milieu des intrigues qui entourent Napoléon, des pièges tendus par les agents des puissances ennemies, des ruses dont le jeune empereur savait user pour mystifier ses adversaires.
Au fil de cette enquête qui plonge au coeur de la stratégie du plus grand capitaine de l'histoire, Donatien pourra-t-il reconquérir sa jeune femme, Olympe, au tempérament sensuel et au caractère de hussard, républicaine ardente prise d'une passion brûlante pour Alexandre de Nevers, le jeune aristocrate rallié au régime ? Fera-t-il de Schulmeister, l'espion de Napoléon, un ami ou un ennemi ? Saura-t-il maîtriser les plans d'intoxication qui doivent égarer les ennemis de la France et conduire la Grande Armée à la victoire ?
Au terme d'une saga haletante, où l'amour et la guerre se mêlent dans un choc de passions, l'énigme se dénouera sur le champ de bataille d'Austerlitz, au milieu des tirs de canon et des charges de cavalerie, au coeur de la plus grande victoire française.
30 prêts - 60 mois
L'espionne qui ne voulait pas mentir...
En 1940, Winston Churchill crée le SOE, le Special Operations Executive, une armée clandestine constituée de quelques milliers d'agents franco-britanniques appelés à mener en Europe un combat contre les nazis qui n'a pas grand-chose à voir avec une "guerre de gentlemen". Dans ses rangs, un agent secret pas comme les autres: la princesse Noor Inayat Khan, une beauté métissée, dotée d'une intelligence, d'une sensibilité et d'un courage remarquables.Née au Kremlin, de mère américaine et de père indien grand maître de musique et de philosophie soufies, harpiste reconnue, poétesse, Noor n'était pas prédestinée à jouer un rôle actif dans les armées clandestines de la résistance britannique. Fidèle aux idéaux de paix et d'amour de l'enseignement soufi, incapable de mentir, elle refusa toujours de tuer et d'apprendre à utiliser une arme. Elle devint pourtant une héroïne – méconnue – de la Seconde Guerre mondiale.Laurent Joffrin, intéressé depuis toujours par l'histoire du débarquement et celle de la Résistance en particulier, s'est passionné pour cette jeune femme. Fasciné par son histoire, par sa beauté et par son courage, il a décidé de la faire revivre dans un grand livre.
30 prêts - 2190 jours
De l'utilité de la gauche caviar...
La " gauche caviar "... Est-ce une fausse gauche qui dit ce qu'il faut faire et qui ne fait pas ce qu'elle dit ? Une tribu frivole et tartuffe qui aime le peuple et se garde bien de partager son sort ? Pis encore, est-ce qu'elle n'introduirait pas, en douce, les réflexes des classes bourgeoises au sein du mouvement progressiste ? Ces gens-là seraient des traîtres, tout simplement.
Dans un pamphlet polémique et historique, Laurent Joffrin analyse ce phénomène apparemment superficiel qui a joué un grand rôle et souvent fait la différence dans le jeu politique, en France comme ailleurs. La gauche caviar irrite, certes, mais constatons qu'elle a toujours reçu les renforts de nombreux bourgeois riches et éclairés. Qu'ils ont souvent dirigé des partis de gauche, servi la classe ouvrière, œuvré pour le progrès et qu'ils furent constamment pour les socialistes un éclaireur, une aide, un compagnon. De Voltaire à Zola, de Victor Hugo à Kennedy, de Philippe d'Orléans à Keynes, la gauche caviar a été composée d'hommes et de femmes de qualité, d'une efficacité décisive et qui eurent une fonction essentielle dans la marche des événements.
En 2006, qu'en est-il ? L'argent-roi depuis les années 1990 a entraîné derrière lui et dans les tourbillons de la mondialisation une gauche caviar qui s'est peu à peu coupée des réalités. Le reste de la population s'est replié dans la condamnation d'une modernité toujours plus injuste. Et la gauche caviar a abandonné son rôle de charnière, c'est-à-dire son rôle historique. Il faut sonner l'alarme pour fermer la porte à tous les populismes et séparer clairement les partisans du progrès et ceux du conservatisme. C'est le but de ce livre.
30 prêts - 2190 jours