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Sciences sociales / Société
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Histoire de la gauche caviar
Laurent Joffrin
- Robert Laffont
- 9782221150450
De l'utilité de la gauche caviar...
La " gauche caviar "... Est-ce une fausse gauche qui dit ce qu'il faut faire et qui ne fait pas ce qu'elle dit ? Une tribu frivole et tartuffe qui aime le peuple et se garde bien de partager son sort ? Pis encore, est-ce qu'elle n'introduirait pas, en douce, les réflexes des classes bourgeoises au sein du mouvement progressiste ? Ces gens-là seraient des traîtres, tout simplement.
Dans un pamphlet polémique et historique, Laurent Joffrin analyse ce phénomène apparemment superficiel qui a joué un grand rôle et souvent fait la différence dans le jeu politique, en France comme ailleurs. La gauche caviar irrite, certes, mais constatons qu'elle a toujours reçu les renforts de nombreux bourgeois riches et éclairés. Qu'ils ont souvent dirigé des partis de gauche, servi la classe ouvrière, oeuvré pour le progrès et qu'ils furent constamment pour les socialistes un éclaireur, une aide, un compagnon. De Voltaire à Zola, de Victor Hugo à Kennedy, de Philippe d'Orléans à Keynes, la gauche caviar a été composée d'hommes et de femmes de qualité, d'une efficacité décisive et qui eurent une fonction essentielle dans la marche des événements.
En 2006, qu'en est-il ? L'argent-roi depuis les années 1990 a entraîné derrière lui et dans les tourbillons de la mondialisation une gauche caviar qui s'est peu à peu coupée des réalités. Le reste de la population s'est replié dans la condamnation d'une modernité toujours plus injuste. Et la gauche caviar a abandonné son rôle de charnière, c'est-à-dire son rôle historique. Il faut sonner l'alarme pour fermer la porte à tous les populismes et séparer clairement les partisans du progrès et ceux du conservatisme. C'est le but de ce livre.30 prêts
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LCPOù est passée l'autorité ?
Philippe Tesson, Laurent Joffrin
- Nil
- 9782841118045
Peut-on parler d'une crise générale de l'autorité ? Vivons-nous le déclin de la République ou bien le nouvel âge de la démocratie ? Autour de cette question qui traverse comme un fil rouge tous les domaines de notre vie sociale et politique, Philippe Tesson et Laurent Joffrin, arbitrés par Bertrand Vannier, ont construit un dialogue animé et inédit qui est aussi un vrai livre de réflexion.
Autour de cette question qui traverse comme un fil rouge tous les domaines de notre vie sociale et politique, Philippe Tesson et Laurent Joffrin, arbitrés par Bertrand Vannier, ont construit un dialogue animé et inédit qui est aussi un vrai livre de réflexion. " Aucun doute : l'autorité fout le camp. Parents trop libéraux, adolescents laissés à eux-mêmes, profs démissionnaires dans des collèges anarchiques, règne des psys qui excusent tout à force de flatter les névroses, " incivilités " dans la rue et délinquance en progression, qu'un État doutant de lui-même réprime mal, réforme impossible dans un pays où chaque corporation fait reculer le gouvernement dès qu'on touche à ses intérêts, classe politique méprisée et fonction publique déconsidérée que les citoyens n'écoutent plus et respectent encore moins, entreprises trop obsédées par le profit pour s'attacher les salariés, qui ne croient plus à aucune culture d'entreprise et vivent dans la peur du licenciement ou bien cultivent l'indifférence des mercenaires toujours prêts à changer de camp, climat général de refus des contraintes, de révolte molle, de souveraineté du petit Moi, de mise en question de toute autorité traditionnelle, démocratie d'opinion, morale hédoniste et déification du consommateur versatile et insaisissable : voilà le diagnostic, volontairement caricatural, que dressent beaucoup de Français sur l'évolution de leur société. Mais le tableau est-il si noir ? " Laurent Joffrin " Derrière cette crise de l'autorité se profilent une crise de la société, une crise de la vie en commun, une capacité amoindrie à l'action, une difficulté croissante de l'individu à instaurer son autonomie. La crise de l'autorité nourrit des sensations contradictoires, de l'autoritarisme à l'illusion du droit, de l'effervescence réglementaire à l'impérialisme du marché, de la revendication de la liberté au despotisme de la démocratie d'opinion. C'est de notre capacité à exercer en tant qu'individu, dans notre vie privée et dans la cité, notre part de responsabilité, de liberté et d'autorité, que dépend la résolution de cette crise. " Philippe Tesson30 prêts
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