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Eugène Sue
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Les mystères de Paris Tome 1 : L'île de la cité
Eugène Sue
- 10 X 18
- 9782264084514
" Tout le monde a dévoré Les Mystères de Paris, même les gens qui ne savent pas lire. " Théophile Gautier Les Mystères de Paris ont été publiés en feuilleton dans
Le Journal des Débats entre juin 1842 et octobre 1843.
Cette fresque touche à des sujets tabous quasiment jamais décris dans la littérature jusqu'alors : le peuple et la misère, la noirceur de la société de l'époque, sa brutalité, sa violence ce qui donne au roman une portée sociale forte qui aura des répercutions dans toute la société de l'époque. Car, comme le dira Théophile Gautier " Tout le monde a dévoré
Les Mystères de Paris, même les gens qui ne savent pas lire. " En effet, c'est une saga à la portée universelle qui sera suivie par toutes les couches sociales. Des plus populaires aux plus bourgeois, les lecteurs se passionneront pour cette épopée.
C'est également une peinture de la ville de Paris, personnage à part entière, de ses habitants campés par des héros aux noms évocateurs et inoubliables : La Goualeuse, la Chouette, Rigolette, Bras-Rouge... Rodolphe est le héros par excellence, prince qui défend les opprimés, d'autres connaissent la rédemption comme Le Chourineur, ancien bagnard qui se rachètera par ses bonnes actions, d'autres encore représentent le Mal par excellence, comme le notaire véreux Jacques Ferrand. Tous cohabitent, tentent de survivre ou de faire fortune, avec plus ou moins de succès et d'honnêteté.
Roman social et roman d'aventures, le texte d'Eugène Sue est à la fois sombre et lumineux, souvent très rythmé et avec des touches d'humour.
Les Mystères de Paris d'Eugène Sue, succès phénoménal du XIXe siècle, n'ont hélas pas connu la même postérité que les oeuvres de certains de ses contemporains, auxquels il aura pourtant ouvert la voie, comme Hugo qui publiera quelques années plus tard
Les Misérables. Il est temps d'y remédier !30 prêts
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LCPLes mystères de Paris Tome 2 : La maison de la rue du Temple
Eugène Sue
- 10 X 18
- 9782264084521
" Tout le monde a dévoré Les Mystères de Paris, même les gens qui ne savent pas lire. " Théophile Gautier Les Mystères de Paris ont été publiés en feuilleton dans
Le Journal des Débats entre juin 1842 et octobre 1843.
Cette fresque touche à des sujets tabous quasiment jamais décris dans la littérature jusqu'alors : le peuple et la misère, la noirceur de la société de l'époque, sa brutalité, sa violence ce qui donne au roman une portée sociale forte qui aura des répercutions dans toute la société de l'époque. Car, comme le dira Théophile Gautier " Tout le monde a dévoré
Les Mystères de Paris, même les gens qui ne savent pas lire. " En effet, c'est une saga à la portée universelle qui sera suivie par toutes les couches sociales. Des plus populaires aux plus bourgeois, les lecteurs se passionneront pour cette épopée.
C'est également une peinture de la ville de Paris, personnage à part entière, de ses habitants campés par des héros aux noms évocateurs et inoubliables : La Goualeuse, la Chouette, Rigolette, Bras-Rouge... Rodolphe est le héros par excellence, prince qui défend les opprimés, d'autres connaissent la rédemption comme Le Chourineur, ancien bagnard qui se rachètera par ses bonnes actions, d'autres encore représentent le Mal par excellence, comme le notaire véreux Jacques Ferrand. Tous cohabitent, tentent de survivre ou de faire fortune, avec plus ou moins de succès et d'honnêteté.
Roman social et roman d'aventures, le texte d'Eugène Sue est à la fois sombre et lumineux, souvent très rythmé et avec des touches d'humour.
Les Mystères de Paris d'Eugène Sue, succès phénoménal du XIXe siècle, n'ont hélas pas connu la même postérité que les oeuvres de certains de ses contemporains, auxquels il aura pourtant ouvert la voie, comme Hugo qui publiera quelques années plus tard
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LCPLes mystères de Paris Tome 3 : L'île du ravageur
Eugène Sue
- 10 X 18
- 9782264084743
" Tout le monde a dévoré Les Mystères de Paris, même les gens qui ne savent pas lire. " Théophile Gautier La célèbre fresque d'Eugène Sue, enfin en format poche !Les Mystères de Paris ont été publiés en feuilleton dans
Le Journal des Débats entre juin 1842 et octobre 1843.
Cette fresque touche à des sujets tabous quasiment jamais décris dans la littérature jusqu'alors : le peuple et la misère, la noirceur de la société de l'époque, sa brutalité, sa violence ce qui donne au roman une portée sociale forte qui aura des répercutions dans toute la société de l'époque. Car, comme le dira Théophile Gautier " Tout le monde a dévoré
Les Mystères de Paris, même les gens qui ne savent pas lire. " En effet, c'est une saga à la portée universelle qui sera suivie par toutes les couches sociales. Des plus populaires aux plus bourgeois, les lecteurs se passionneront pour cette épopée.
C'est également une peinture de la ville de Paris, personnage à part entière, de ses habitants campés par des héros aux noms évocateurs et inoubliables : La Goualeuse, la Chouette, Rigolette, Bras-Rouge... Rodolphe est le héros par excellence, prince qui défend les opprimés, d'autres connaissent la rédemption comme Le Chourineur, ancien bagnard qui se rachètera par ses bonnes actions, d'autres encore représentent le Mal par excellence, comme le notaire véreux Jacques Ferrand. Tous cohabitent, tentent de survivre ou de faire fortune, avec plus ou moins de succès et d'honnêteté.
Roman social et roman d'aventures, le texte d'Eugène Sue est à la fois sombre et lumineux, souvent très rythmé et avec des touches d'humour.
Les Mystères de Paris d'Eugène Sue, succès phénoménal du XIXe siècle, n'ont hélas pas connu la même postérité que les oeuvres de certains de ses contemporains, auxquels il aura pourtant ouvert la voie, comme Hugo qui publiera quelques années plus tard
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LCPLes mystères de Paris Tome 4 : La prison de la force
Eugène Sue
- 10 X 18
- 9782264084750
" Tout le monde a dévoré Les Mystères de Paris, même les gens qui ne savent pas lire. " Théophile Gautier La célèbre fresque d'Eugène Sue, enfin en format poche !Les Mystères de Paris ont été publiés en feuilleton dans
Le Journal des Débats entre juin 1842 et octobre 1843.
Cette fresque touche à des sujets tabous quasiment jamais décris dans la littérature jusqu'alors : le peuple et la misère, la noirceur de la société de l'époque, sa brutalité, sa violence ce qui donne au roman une portée sociale forte qui aura des répercutions dans toute la société de l'époque. Car, comme le dira Théophile Gautier " Tout le monde a dévoré
Les Mystères de Paris, même les gens qui ne savent pas lire. " En effet, c'est une saga à la portée universelle qui sera suivie par toutes les couches sociales. Des plus populaires aux plus bourgeois, les lecteurs se passionneront pour cette épopée.
C'est également une peinture de la ville de Paris, personnage à part entière, de ses habitants campés par des héros aux noms évocateurs et inoubliables : La Goualeuse, la Chouette, Rigolette, Bras-Rouge... Rodolphe est le héros par excellence, prince qui défend les opprimés, d'autres connaissent la rédemption comme Le Chourineur, ancien bagnard qui se rachètera par ses bonnes actions, d'autres encore représentent le Mal par excellence, comme le notaire véreux Jacques Ferrand. Tous cohabitent, tentent de survivre ou de faire fortune, avec plus ou moins de succès et d'honnêteté.
Roman social et roman d'aventures, le texte d'Eugène Sue est à la fois sombre et lumineux, souvent très rythmé et avec des touches d'humour.
Les Mystères de Paris d'Eugène Sue, succès phénoménal du XIXe siècle, n'ont hélas pas connu la même postérité que les oeuvres de certains de ses contemporains, auxquels il aura pourtant ouvert la voie, comme Hugo qui publiera quelques années plus tard
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LCPLes misères des enfants trouves Tome 1
Eugène Sue
- Éditions des Équateurs
- Les Misères des enfants trouvés
- 9782382846186
La saga de la rentrée, un feuilleton en quatre épisodes haletants ! Sologne - 1845. Le petit peuple trime du matin jusqu'au soir, tentant de faire naître quelque chose des terres marécageuses ingrates, l'estomac et les mains chaque jour plus vides. Les riches, blasés et impitoyables, galopent à travers champs, sur les fidèles destriers lors de prolifiques parties de chasse, et rivalisent de bêtise et d'orgueil lors d'exubérantes réceptions. Sans jamais oublier d'encaisser les loyers et fermages de leurs chers paysans. Mais dans ce « meilleur des mondes » campagnard, quelques grincements souterrains agitent soudainement la tranquillité des nantis. « Bête-Puante », le braconnier qui distribue sa chasse aux miséreux, est partout et semble tout savoir... « Bamboche », le forçat, s'est échappé et rode dans la forêt. Et que fait Martin, l'énigmatique valet qui semble si bien connaître le roi ? Beaucadet, le gendarme, ne pense qu'à mettre la main sur tous ces criminels... Sur les traces de son enquête, à mesure qu'il tente de démêler les fils de ces mystères, nous remontons peu à peu le temps, alors que ces anciens enfants orphelins brulaient les planches du cirque de l'homme-poisson, Léonidas Requin... A la croisée du vaudeville, de la tragicomédie à la française et du roman social, Les Misères des enfants trouvés nous plonge dans une série haletante, entre grandeur et misère, rire et larmes, dont la petite musique politique et sociale fait diablement écho à notre époque. Grand écrivain populaire du XIXe siècle, Eugène Sue est également sans aucun doute l'auteur du feuilleton de la rentrée !
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LCPLes mystères des enfants trouvés : les misères des enfants trouvés Tome 2
Eugène Sue
- Éditions des Équateurs
- Les Misères des enfants trouvés (volume
- 9782382846230
Après mille et une péripéties, Martin et « Bamboche » rejoignent la troupe de saltimbanques de La Levrasse et du Major et font la connaissance de Basquine - dont Bamboche est tombé amoureux - et de l'homme-poisson, Léonidas Requin. Exploités et maltraités les trois enfants se vengent de leurs bourreaux et s'enfuient. Les voilà lâchés, seuls, et sans beaucoup de repères - mais toujours débrouillards - en pleine campagne. Après bien des aventures, Martin est recueilli par Claude Gérard un instituteur de village qui mène, comme tous ses collègues, une existence misérable et enseigne, avec les bêtes, dans une écurie - puisque les notables et l'église s'opposent à l'éducation populaire du plus grand nombre... Si l'existence, malgré tout, est plus douce, Martin ne rêve que d'une chose : retrouver ses camarades d'enfance. Des rebondissements sont encore à la clé... !
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LCPLes misères des enfants trouvés Tome 3
Eugène Sue
- Éditions des Équateurs
- Les Misères des enfants trouvés
- 9782382846285
Dans ce troisième volume, Martin part tenter sa chance à Paris, mais se retrouve rapidement dans la misère la plus noire. Après avoir failli se laisser mourir de faim plutôt que d'accepter les rapines, il devient commissionnaire pour le compte d'un écrivain et retrouve Robert de Mareuil croisé jadis dans la forêt en même temps que Scipion, le fils de Duriveau, et la jolie Régina qu'il aime en secret. Lorsqu'il accompagne ses maîtres au théâtre des Funambules, il retrouve Basquine et Bamboche... À la croisée de la tragicomédie et du roman social, Les Misères des enfants trouvés nous plonge dans une série haletante, entre grandeur et misère, rire et larmes, dont la petite musique politique et sociale fait diablement écho à notre époque. Grand écrivain populaire du XIXe siècle, Eugène Sue est également sans aucun doute l'auteur du feuilleton de la rentrée !
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LCPLes misères des enfants trouves Tome 4
Eugène Sue
- Éditions des Équateurs
- Les Misères des enfants trouvés
- 9782382846339
Pour une partie de nos enfants trouvés, l'heure de la vengeance a sonné. Basquine et Bamboche n'auront aucun répit tant que ceux qui les ont humiliés, n'auront pas réglé leur dette. Seul Martin tente de rester fidèle aux missions qu'il s'est données - protéger Régina, faire le bien autour de lui - sans revenir sur son passé. Mais il lui faut affronter Duriveau et sauver ses amis.
Parviendra-t-il, malgré les trahisons et les embûches, à accomplir sa destinée ? À la croisée de la tragicomédie et du roman social, Les Misères des enfants trouvés nous plonge dans une série haletante, entre grandeur et misère, rire et larmes, dont la petite musique politique et sociale fait diablement écho à notre époque. Grand écrivain populaire du XIXe siècle, Eugène Sue est également sans aucun doute l'auteur du feuilleton de la rentrée.25 prêts
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LCPLes Mystères de Paris
Eugène Sue
- BnF collection ebooks
- 3612225540413
BnF collection ebooks - "Avant de faire assister le lecteur à l'entretien de madame Séraphin et madame Pipelet, nous le préviendrons qu'Anastasie, sans suspecter le moins du monde la vertu et la dévotion du notaire, blâmait extrêmement la sévérité qu'il avait déployée à l'égard de Louise Morel et de Germain."
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LCPLes mystères de Paris II
Eugène Sue
- VOolume
- 9618670680647
« Les mystères de Paris » est un magistral roman d'aventure populaire qui a tenu la France entière en haleine pendant plus d'un an au milieu du XIXème siècle. Il met en scène les moeurs violentes des voyous des bas-fonds parisiens, dont il a contribuéà populariser l'argot.
Rebondissements incessants, suspense à la fin de chaque épisode : « Les mystères de Paris » a créé un genre, celui de la série, qui a triomphé de toutes les époques et de tous les supports jusqu'à aujourd'hui ! Écrit dans un style moderne et coloré, riche en péripéties, « Les mystères de Paris » se prête tout particulièrement bien à une écoute audio.
Dans la deuxième partie le Prince de Gerolstein, continue inlassablement ses recherches à Paris pour retrouver sa fille disparue. Il est à nouveau en butte à des bandits de la pire espèce : la Chouette, Bras-Rouge, Tortillard et leurs comparses n'ont pas dit leur dernier mot. Mais tout n'est pas sombre, loin de là : son chemin croise aussi Rigolette, une grisette toujours gaie amie de la Goualeuse, Morel, un ouvrier vertueux, François Germain, un courageux jeune homme ainsi que les concierges M. et Mme Pipelet dont le nom est passéà la postérité. Toute une galerie de personnages, répugnants ou admirables mais hauts en couleurs, qui ont beaucoup fait pour la popularité des « Mystères de Paris ».
Publié en feuilleton quotidien dans le « Journal des débats » entre l'été 1842 et l'automne 1843, ce roman connait immédiatement un succès fulgurant et devient un véritable phénomène de société. On s'arrache le journal chaque matin, on fait la queue devant les salons de lecture pour le louer. Les bonnes âmes le lisent à ceux qui ne savent pas lire. On dit même que les malades d'alors attendent la fin des Mystères de Paris pour mourir !
Issu de la grand bourgeoisie, dandy membre du jockey club, Eugène Sue appartient à la jeunesse parisienne dorée. Il jouit d'une petite réputation littéraire mondaine et se préoccupe fort peu de ce qui se passe au-delà du Faubourg Saint Germain. Alors qu'il est en panne d'inspiration, on lui souffle l'idée d'écrire sur la vie du peuple plutôt que sur celle des nantis. Déguisé en homme du peuple, il explore les ruelles fétides et obscures, parcourt les recoins les plus mal famés des faubourgs parisiens, s'aventure dans les cabarets. Il y puise une formidable matière humaine et linguistique pour son roman : le Prince Rodolphe, Fleur-de-Marie, le Chourineur et son argot inimitable sont nés de ses premières virées nocturnes
Eugène Sue se contente au début d'exploiter la misère sociale comme simple matériau littéraire. Cependant, il devient, au fur et à mesure de la rédaction du roman, de plus en plus convaincu de la nécessité d'instaurer plus de justice sociale, allant jusqu'à se dire socialiste. En ayant contribuéà la prise de conscience des conditions de vie du peuple, il a été pour beaucoup l'un des instigateurs de la révolution de 1948.prêts illimités
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SANS LCPLe Morne-au-Diable
Eugène Sue
- La Gibecière à Mots
- 3612226335766
Eugène Sue (1804-1857) "Vers la fin de mai 1690, le trois-mâts la Licorne partit de La Rochelle pour la Martinique. Le capitaine Daniel commandait ce navire armé d'une douzaine de pièces de moyenne artillerie ; précaution défensive nécessaire, nous étions alors en guerre avec l'Angleterre, et les pirates espagnols venaient souvent croiser au vent des Antilles, malgré les fréquentes poursuites de nos flibustiers. Parmi les passagers de la Licorne, très peu nombreux d'ailleurs, on remarquait le révérend père Griffon, de l'ordre des frères Prêcheurs. Il retournait à la Martinique desservir la paroisse du Macouba, dont il occupait la cure depuis quelques années, à la grande satisfaction des habitants et des esclaves de ce quartier. La vie tout exceptionnelle des colonies, alors presque continuellement en état d'hostilité ouverte contre les Anglais, les Espagnols ou les Caraïbes, mettait les prêtres des Antilles dans une position particulière. Ils devaient non seulement prêcher, confesser, communier leurs ouailles, mais aussi les aider à se défendre lors des fréquentes descentes de leurs ennemis de toutes nations et de toutes couleurs. La maison curiale était, comme les autres habitations, également isolée et exposée à des surprises meurtrières ; plus d'une fois le père Griffon, aidé de ses deux nègres, bien retranché derrière une grosse porte d'acajou crénelée, avait repoussé les assaillants par un feu vif et nourri." Le chevalier gascon Polyphène de Croustillac est obligé de fuir la France. Il part pour les Antilles, en tant que passager clandestin, sur le voilier la Licorne. Grâce à sa gouaille et ses qualités d'acrobate, il devient vite un commensal du capitaine. Il apprend l'existence, à la Martinique, d'une riche et énigmatique veuve (de trois maris), surnommée la Barbe Bleue ; objet de folles rumeurs, personne ne la connaît... Croustillac fait le pari de l'épouser d'ici un mois...
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LCPLe Juif errant
Eugène Sue
- La Gibecière à Mots
- 3612226299617
Eugène Sue (1804-1857) "La rue Clovis est, on le sait, un des endroits les plus solitaires du quartier de la montagne Sainte-Geneviève ; à l'époque de ce récit, la maison portant le numéro 4 dans cette rue se composait d'un corps de logis principal, traversé par une allée obscure qui conduisait à une petite cour sombre, au fond de laquelle s'élevait un second bâtiment singulièrement misérable et dégradé. Le rez-de-chaussée de la façade formait une boutique demi-souterraine, où l'on vendait du charbon, du bois en falourdes, quelques légumes et du lait. Neuf heures du matin sonnaient ; la marchande, nommée la mère Arsène, vieille femme d'une figure douce et maladive, portant une robe de futaine brune et un fichu de rouennerie rouge sur la tête, était montée sur la dernière marche de l'escalier qui conduisait à son antre et finissait son étalage, c'est-à-dire que d'un côté de sa porte elle plaçait un seau à lait en fer-blanc, et de l'autre quelques bottes de légumes flétris accostés de têtes de choux jaunâtres ; au bas de l'escalier, dans la pénombre de cette cave, on voyait luire des reflets de la braise ardente d'un petit fourneau. Cette boutique, située tout auprès de l'allée, servait de loge de portier, et la fruitière servait de portière. Bientôt une gentille petite créature, sortant de la maison, entra, légère et frétillante, chez la mère Arsène. Cette jeune fille était Rose-Pompon, l'amie intime de la reine Bacchanal ; Rose-Pompon, momentanément veuve, et dont le bachique, mais respectueux sigisbée, était, on le sait, Nini-Moulin, ce chicard orthodoxe qui, le cas échéant, se transfigurait après boire en Jacques Dumoulin, l'écrivain religieux, passait ainsi allègrement de la danse échevelée à la polémique ultramontaine, de la Tulipe orageuse à un pamphlet catholique. Rose-Pompon venait de quitter son lit, ainsi qu'il apparaissait au négligé de sa toilette matinale et bizarre ; sans doute à défaut d'autre coiffure elle portait crânement sur ses charmants cheveux blonds, bien lissés et peignés, un bonnet de police emprunté à son costume de coquet débardeur ; rien n'était plus espiègle que cette mine de dix-sept ans, rose, fraîche, potelée, brillamment animée par deux yeux bleus, gais et pétillants. Rose-Pompon s'enveloppait si étroitement le cou jusqu'aux pieds dans son manteau écossais à carreaux rouges et verts un peu fané, que l'on devinait une pudibonde préoccupation ; ses pieds nus, si blancs que l'on ne savait si elle avait ou non des bas, étaient chaussés de petits souliers de maroquin rouge à boucle argentée... Il était facile de s'apercevoir que son manteau cachait un objet qu'elle tenait à la main." Tome II
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LCPLe Juif errant
Eugène Sue
- La Gibecière à Mots
- 3612226299211
Eugène Sue (1804-1857) "Le mois d'octobre 1831 touche à sa fin. Quoiqu'il soit encore jour, une lampe de cuivre à quatre becs éclaire les murailles lézardées d'un vaste grenier dont l'unique fenêtre est fermée à la lumière ; une échelle, dont les montants dépassent la baie d'une trappe ouverte, sert d'escalier. Çà et là, jetés sans ordre sur le plancher, sont des chaînes de fer, des carcans à pointes aiguës, des caveçons à dents de scie, des muselières hérissées de clous, de longues tiges d'acier emmanchées de poignées de bois. Dans un coin est posé un petit réchaud portatif, semblable à ceux dont se servent les plombiers pour mettre l'étain en fusion ; le charbon y est empilé sur des copeaux secs ; une étincelle suffit pour allumer en une seconde cet ardent brasier. Non loin de ce fouillis d'instruments sinistres, qui ressemblent à l'attirail d'un bourreau, sont quelques armes appartenant à un âge reculé. Une cotte de mailles, aux anneaux à la fois si flexibles, si fins, si serrés, qu'elle ressemble à un souple tissu d'acier, est étendue sur un coffre, à côté de jambards et de brassards de fer, en bon état, garnis de leurs courroies ; une masse d'armes, deux longues piques triangulaires à hampes de frêne, à la fois solides et légères, sur lesquelles on remarque de récentes taches de sang, complètent cette panoplie, un peu rajeunie par deux carabines tyroliennes armées et amorcées. À cet arsenal d'armes meurtrières, d'instruments barbares, se trouve étrangement mêlée une collection d'objets très différents : ce sont de petites caisses vitrées, renfermant des rosaires, des chapelets, des médailles, des agnus Dei, des bénitiers, des images de saints encadrées ; enfin bon nombre de ces livrets imprimés à Fribourg sur gros papier bleuâtre, livrets où l'on raconte divers miracles modernes, où l'on cite une lettre autographe de Jésus-Christ, adressée à un fidèle ; où l'on fait, enfin, pour les années 1831 et 1832, les prédictions les plus effrayantes contre la France impie et révolutionnaire." Tome I
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LCPLe marquis de Létorière
Eugène Sue
- La Gibecière à Mots
- 3612226280004
Eugène Sue (1804-1857)"On voyait en 1769, rue Saint-Honoré, non loin du Palais-Royal, une modeste boutique de tailleur ayant pour enseigne une énorme paire de ciseaux dorés suspendus au dessus de la porte à une tringle de fer. Maître Landry, propriétaire de la boutique des Ciseaux d'or, petit homme grêle, pâle, apathique, offrait un contraste frappant avec sa femme, dame Madeleine Landry. Celle ci, âgée de trente-cinq à quarante ans, était active et robuste ; ses traits durs, son allure masculine, son ton brusque, impérieux, montraient assez qu'elle exerçait dans le ménage une domination absolue. C'était par un jour de décembre sombre et pluvieux, onze heures venaient de sonner. Maître Landry, assis sur son établi, maniait alternativement les ciseaux et l'aiguille, en compagnie de Martin Kraft, son apprenti, grand, gros et flegmatique Allemand de vingt ans environ, aux joues roses et bouffies, à la longue chevelure plus jaune que blonde, à l'air stupide et lent. La femme du tailleur semblait possédée d'un violent accès de mauvaise humeur. Landry et son apprenti gardaient un respectueux silence. Enfin Madeleine, s'adressant à son mari, lui dit avec mépris : - Va, tu n'as pas de sang dans les veines... tu te laisseras enlever jusqu'à ta dernière pratique, imbécile d'homme que tu es ! Landry échangea un coup de coude et un coup d'oeil avec Martin Kraft, se tint coi, et fit manoeuvrer son aiguille avec un redoublement de dextérité." Le jeune marquis de Létorière a vite compris que, pour réussir, il faut plaire à tout le monde et que, pour plaire à tout le monde, il faut en être le miroir... Un vrai caméléon...
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LCPEl Gitano
Eugène Sue
- La Gibecière à Mots
- 3612226319780
Eugène Sue (1804-1857) "- Par l'oeil de saint Proco, je vous jure, mon compère, que le Gitano va débarquer à Matagorda. Ma digne tante Isabella, en revenant de l'île de Léon, a vu tous les gardes-côtes sur pied, et m'a dit qu'on avait posté deux vedettes dans le phare pour surveiller les évolutions du navire de ce damné, que l'on aperçoit au large. - Par la châsse de saint Iago ! compère, le pêcheur Pablo arrive de Conil, et il vient de me répéter encore que la tartane aux voiles rouges est mouillée à une demi-portée de canon de la côte, et que tous les habits de cuir sont en alerte... - On a abusé de votre crédulité, seigneur don José. - On s'est joué de vous, monsieur du Rasoir, répondit José en sortant d'un air narquois.Cette qualification de monsieur du Rasoir fit tressaillir violemment Florès ; car, s'il rajeunissait le public, c'était pour ne pas démentir absolument la signification, hélas ! trop positive, du plat d'étain luisant qui se balançait dans un coin obscur de la porte ; mais aussi, au grand jour, apparaissait un immense tableau représentant une main armée d'une lancette, et ouvrant avec délicatesse les veines d'un bras colossal. Ainsi l'observateur comprenait facilement que le barbier mettait son amour-propre et sa gloire à exercer certaines pratiques chirurgicales, et que c'est presque malgré lui qu'il descendait jusqu'à l'ignoble rasoir, dont les profits paraissaient pourtant assez honnêtes." Andalousie. El Gitano est un redoutable contrebandier, quelque peu pirate. Non croyant et excommunié, on dit qu'il travaille pour le diable ; tout le monde le craint...Roman court et critique de l'obscurantisme.
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LCPLes mystères de Paris
Eugène Sue
- La Gibecière à Mots
- 3612226273709
Eugène Sue (1804-1857) "Après quelques moments de silence, la veuve du supplicié dit à sa fille : - Va chercher du bois ; cette nuit, nous rangerons le bûcher... au retour de Nicolas et de Martial. - De Martial ? Vous voulez donc lui dire aussi que... - Du bois, reprit la veuve en interrompant brusquement sa fille. Celle-ci, habituée à subir cette volonté de fer, alluma une lanterne et sortit. Au moment où elle ouvrit la porte, on vit au-dehors la nuit noire, on entendit le craquement des hauts peupliers agités par le vent, le cliquetis des chaînes de bateaux, les sifflements de la bise, le mugissement de la rivière.Ces bruits étaient profondément tristes. Pendant la scène précédente, Amandine, péniblement émue du sort de François, qu'elle aimait tendrement, n'avait osé ni lever les yeux, ni essuyer ses pleurs, qui tombaient goutte à goutte sur ses genoux. Ses sanglots contenus la suffoquaient, elle tâchait de réprimer jusqu'aux battements de son coeur palpitant de crainte. Les larmes obscurcissaient sa vue. En se hâtant de démarquer la chemise qu'on lui avait donnée, elle s'était blessée à la main avec ses ciseaux ; la piqûre saignait beaucoup, mais la pauvre enfant songeait moins à sa douleur qu'à la punition qui l'attendait pour avoir taché de son sang cette pièce de linge. Heureusement, la veuve, absorbée dans une réflexion profonde, ne s'aperçut de rien." Tome II
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LCPLes mystères de Paris
Eugène Sue
- La Gibecière à Mots
- 3612226273105
Eugène Sue (1804-1857) "Un tapis-franc, en argot de vol et de meurtre, signifie un estaminet ou un cabaret du plus bas étage. Un repris de justice, qui, dans cette langue immonde, s'appelle un ogre, ou une femme de même dégradation, qui s'appelle une ogresse, tiennent ordinairement ces tavernes, hantées par le rebut de la population parisienne ; forçats libérés, escrocs, voleurs, assassins y abondent. Un crime a-t-il été commis, la police jette, si cela se peut dire, son filet dans cette fange ; presque toujours elle y prend les coupables. Ce début annonce au lecteur qu'il doit assister à de sinistres scènes ; s'il y consent, il pénétrera dans des régions horribles, inconnues ; des types hideux, effrayants, fourmilleront dans ces cloaques impurs comme les reptiles dans les marais. Tout le monde a lu les admirables pages dans lesquelles Cooper, le Walter Scott américain, a tracé les moeurs féroces des sauvages, leur langue pittoresque, poétique, les mille ruses à l'aide desquelles ils fuient ou poursuivent leurs ennemis. On a frémi pour les colons et pour les habitants des villes, en songeant que si près d'eux vivaient et rôdaient ces tribus barbares, que leurs habitudes sanguinaires rejetaient si loin de la civilisation. Nous allons essayer de mettre sous les yeux du lecteur quelques épisodes de la vie d'autres barbares aussi en dehors de la civilisation que les sauvages peuplades si bien peintes par Cooper." Tome IParis, Île Saint-Louis. Un ouvrier, pour défendre une jeune fille, se bat avec un homme de mauvais genre et le terrasse malgré la force herculéenne de celui-ci. L'ouvrier, qui se prénomme Rodolphe, invite son adversaire, le Chourineur, à boire un verre... Mais qui est vraiment Rodolphe...
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LCPLa Salamandre
Eugène Sue
- La Gibecière à Mots
- 3612226272177
Eugène Sue (1804-1857)"Vers le milieu de la rue de Grammont existait à Paris, en 1815, un bureau de tabac fort achalandé ; rien n'y manquait : on voyait a l'extérieur le long rouleau de fer-blanc qui renfermait une lampe sans cesse allumée, l'énorme tabatière de buis ; et, au-dessus, une fresque de quatre pieds carrés représentant l'inévitable priseur qui, le pouce et l'index à la hauteur de ses narines dilatées, aspirait avec délices la poudre odorante. Aussi, une foule d'Allemands, de Russes, de Prussiens, de Bavarois, d'Anglais, désireux de charmer les loisirs du corps de garde, se pressaient chez M. Formon, qui leur débitait d'innocentes distractions en carottes, chiques ou cigares.Par un beau soir de juillet, l'air était tiède, le ciel pur, et l'atmosphère se chargeait d'une poussière épaisse qui tourbillonnait sous les pieds des chevaux ; de brillants équipages se croisaient dans tous les sens, et les plumes bigarrées qui ondoyaient sur les shakos étrangers se mêlaient aux voiles et aux écharpes blanches dont toutes les femmes se paraient alors ; les boulevards s'émaillaient pour ainsi dire d'une foule de cocardes aux couleurs vives et variées, sans compter les riches dolmans des cosaques de la garde russe, le costume pittoresque des chasseurs écossais, et le sombre aspect des hussards de la mort, qui faisait encore ressortir l'élégance de ces splendides uniformes, tous étincelants de broderies et de galons."La "Salamandre" est une fière goélette dont l'équipage n'a rien à lui envier ! Mais que se passera-t-il si le nouveau commandant n'est autre qu'un marchand de tabac incompétent et couard ? Quel comportement devra avoir le second afin de préserver le navire, l'équipage et l'honneur ?
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LCPJeanne d'Arc
Eugène Sue
- Alicia Éditions
- 3612226265018
*** Cette édition est optimisée pour la lecture numérique ***« Vous tous, gens d'Angleterre, qui n'avez aucun droit sur le royaume de France, moi, Jeanne, je vous mande ceci, de par Dieu : Abandonnez vos bastilles et retournez dans votre pays, sinon je vous ferai un tel dommage, que vous vous en souviendrez éternellement. Voici la seconde fois que je vous écris... c'est assez... » - JEANNE.En une semaine la vierge guerrière, inspirée par le saint amour de la patrie, a vaincu les Anglais, triomphants depuis la bataille de Poitiers ! En une semaine la vaillante fille du peuple accomplit ce que n'avaient pu accomplir, depuis plus d'un demi-siècle, tant de nobles et illustres capitaines ! Voici, jour par jour, le récit de la SEMAINE DE JEANNE DARC.
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LCPLes mystères de Paris II
Eugène Sue
- VOolume
- 9618670680623
« Les mystères de Paris » est un magistral roman d'aventure populaire qui a tenu la France entière en haleine pendant plus d'un an au milieu du XIXème siècle. Il met en scène les moeurs violentes des voyous des bas-fonds parisiens, dont il a contribuéà populariser l'argot.
Rebondissements incessants, suspense à la fin de chaque épisode : « Les mystères de Paris » a créé un genre, celui de la série, qui a triomphé de toutes les époques et de tous les supports jusqu'à aujourd'hui ! Écrit dans un style moderne et coloré, riche en péripéties, « Les mystères de Paris » se prête tout particulièrement bien à une écoute audio.
Dans la deuxième partie le Prince de Gerolstein, continue inlassablement ses recherches à Paris pour retrouver sa fille disparue. Il est à nouveau en butte à des bandits de la pire espèce : la Chouette, Bras-Rouge, Tortillard et leurs comparses n'ont pas dit leur dernier mot. Mais tout n'est pas sombre, loin de là : son chemin croise aussi Rigolette, une grisette toujours gaie amie de la Goualeuse, Morel, un ouvrier vertueux, François Germain, un courageux jeune homme ainsi que les concierges M. et Mme Pipelet dont le nom est passéà la postérité. Toute une galerie de personnages, répugnants ou admirables mais hauts en couleurs, qui ont beaucoup fait pour la popularité des « Mystères de Paris ».
Publié en feuilleton quotidien dans le « Journal des débats » entre l'été 1842 et l'automne 1843, ce roman connait immédiatement un succès fulgurant et devient un véritable phénomène de société. On s'arrache le journal chaque matin, on fait la queue devant les salons de lecture pour le louer. Les bonnes âmes le lisent à ceux qui ne savent pas lire. On dit même que les malades d'alors attendent la fin des Mystères de Paris pour mourir !
Issu de la grand bourgeoisie, dandy membre du jockey club, Eugène Sue appartient à la jeunesse parisienne dorée. Il jouit d'une petite réputation littéraire mondaine et se préoccupe fort peu de ce qui se passe au-delà du Faubourg Saint Germain. Alors qu'il est en panne d'inspiration, on lui souffle l'idée d'écrire sur la vie du peuple plutôt que sur celle des nantis. Déguisé en homme du peuple, il explore les ruelles fétides et obscures, parcourt les recoins les plus mal famés des faubourgs parisiens, s'aventure dans les cabarets. Il y puise une formidable matière humaine et linguistique pour son roman : le Prince Rodolphe, Fleur-de-Marie, le Chourineur et son argot inimitable sont nés de ses premières virées nocturnes
Eugène Sue se contente au début d'exploiter la misère sociale comme simple matériau littéraire. Cependant, il devient, au fur et à mesure de la rédaction du roman, de plus en plus convaincu de la nécessité d'instaurer plus de justice sociale, allant jusqu'à se dire socialiste. En ayant contribuéà la prise de conscience des conditions de vie du peuple, il a été pour beaucoup l'un des instigateurs de la révolution de 1948.prêts illimités
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SANS LCPLes mystères de Paris
Eugène Sue
- VOolume
- 9618670650640
« Les mystères de Paris » est un magistral roman d'aventure populaire qui a tenu la France entière en haleine pendant plus d'un an au milieu du XIXème siècle. Il met en scène les moeurs violentes des voyous des bas-fonds parisiens, dont il a contribuéà populariser l'argot.
Rebondissements incessants, suspense à la fin de chaque épisode : « Les mystères de Paris » a créé un genre, celui de la série, qui a triomphé de toutes les époques et de tous les supports jusqu'à aujourd'hui ! Écrit dans un style moderne et coloré, riche en péripéties, « Les mystères de Paris » se prête tout particulièrement bien à une écoute audio.
Par une sombre nuit parisienne, dans le quartier alors misérable de l'ile de la Cité, une jeune fille, la Goualeuse, est attaquée par le Chourineur, un bandit notoire. Un mystérieux ouvrier, doué d'une force hors-du-commun, intervient et sauve la jeune fille à l'issue d'une bagarre homérique. L'ouvrier se révèle être le Prince de Gerolstein, un aristocrate courageux, intègre et généreux travesti en homme du peuple pour élucider une terrible affaire. Sa quête l'amènera à croiser le chemin de la Chouette, hideuse vieille femme tortionnaire, du Maître d'école, bandit cruel et sans pitié, de Fleur-de-Marie, jeune fille pure et innocente, de Madame Pipelet, la concierge (dont le nom est passéà la postérité !), et de bien d'autres encore. Toute une galerie de personnages, répugnants ou admirables mais hauts en couleurs, qui ont beaucoup fait pour la popularité des « Mystères de Paris ».
Publié en feuilleton quotidien dans le « Journal des débats » entre l'été 1842 et l'automne 1843, ce roman connait immédiatement un succès fulgurant et devient un véritable phénomène de société. On s'arrache le journal chaque matin, on fait la queue devant les salons de lecture pour le louer. Les bonnes âmes le lisent à ceux qui ne savent pas lire. On dit même que les malades d'alors attendent la fin des Mystères de Paris pour mourir !
Issu de la grand bourgeoisie, dandy membre du jockey club, Eugène Sue appartient à la jeunesse parisienne dorée. Il jouit d'une petite réputation littéraire mondaine et se préoccupe fort peu de ce qui se passe au-delà du Faubourg Saint Germain. Alors qu'il est en panne d'inspiration, on lui souffle l'idée d'écrire sur la vie du peuple plutôt que sur celle des nantis. Déguisé en homme du peuple, il explore les ruelles fétides et obscures, parcourt les recoins les plus mal famés des faubourgs parisiens, s'aventure dans les cabarets. Il y puise une formidable matière humaine et linguistique pour son roman : le Prince Rodolphe, Fleur-de-Marie, le Chourineur et son argot inimitable sont nés de ses premières virées nocturnes.
Eugène Sue se contente au début d'exploiter la misère sociale comme simple matériau littéraire. Cependant, il devient, au fur et à mesure de la rédaction du roman, de plus en plus convaincu de la nécessité d'instaurer plus de justice sociale, allant jusqu'à se dire socialiste. En ayant contribuéà la prise de conscience des conditions de vie du peuple, il a été pour beaucoup l'un des instigateurs de la révolution de 1948.prêts illimités
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SANS LCPKernok le pirate
Eugene Sue
- VOolume
- 9615064030644
Capitaine de L'Épervier, Kernok, homme sanguinaire, parcourt les mers à la recherche de trésors, n'hésitant pas à massacrer les occupants, fussent-ils inoffensifs, des vaisseaux adverses. Premier roman d'Eugène Sue, Kernok le pirate est une histoire palpitante de négriers et de sorcières, d'abordages, d'amour et de mort.
Production Billaud Baux Bussyprêts illimités
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SANS LCPJean Bart et Louis XIV
Jean Adolphe Beaucé
- Collection XIX
- 3612225998474
« C'était pendant le siège de Dunkerque, au mois de juin 1658, quelques jours avant la sanglante bataille des Dunes. qui décida du sort de cette ville importante, alors assiégée par l'armée franco-anglaise que commandaient M. le maréchal de Turenne pour Louis XIV, et Sa Seigneurie lord Lockart pour Cromwell ; M. le marquis de Lède, M. le prince de Condé et don Juan d'Autriche défendaient la place pour le roi d'Espagne, qui la possédait depuis 1652.
Or, par une belle soirée de ce mois, un groupe assez nombreux de bourgeois et de marins se pressait sur le degré d'une modeste maison située vers cette partie de la rue de l'Église qui avoisinait la paroisse, alors si renommée par son merveilleux carillon.
Cette maison, comme presque toutes celles du temps, était de forme irrégulière, avec de hautes et étroites croisées en ogives, garnies d'un treillis de plomb. La date de l'année de sa construction se voyait chiffrée en barre de fer sur la façade ; enfin, au-dessus des fenêtres du rez-de-chaussée, à gauche du degré et au niveau de la rue, une porte en saillie, garnie de larges ferrures, donnait entrée dans la cave. »20 prêts
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LCPL'Invention de Paris : des bas-fonds au Gai Paris
Jules Janin, Paul Mahalin, Gaston Jollivet, Amable-Félix Couturier de Vienne, Alfred Delvau, Champfleury, Ju
- BnF collection ebooks
- 3612225911558
"Paris sera toujours Paris" chantait Maurice Chevalier. La formule décrit bien le Gai Paris et l'éternelle fête parisienne. Cette ville des spectacles et des plaisirs a-t-elle existé ? Oui et non, ou plutôt cette image apparue au 19e siècle a pris sens dans une certaine conception de la ville, comme composée de lumières et d'obscurités, de beautés et de laideurs. Le charme opère toujours à l'étranger, mais qu'en penser dans la ville assainie, retranchée derrière la muraille du périphérique ? La ville n'est plus à la hauteur de son mythe : trop belle, trop lisse et pas assez laide ? Paris sera-t-il toujours Paris ?
Ce coffret contient dix oeuvres de la littérature française, avec une préface et une présentation de Jean Demerliac : Physiologie du flâneur de Louis Adrien Huart, Les Mystères de Paris d'Eugène Sue, Un hiver à Paris de Jules Janin, Les Mémoires du bal Mabille de Paul Mahalin, Souvenirs de la vie de plaisir sous le Second Empire de Gaston Jollivet, Paris moderne d'Amable-Félix Couturier de Vienne, Au bord de la Bièvre d'Alfred Delvau, Les Excentriques de Champfleury, La Rue de Jules Vallès, Croquis parisiens de Joris Karl Huysmans.
Retrouvez dans la même collection : Trois révolutions, deux empires, deux républiques..., Le Siècle positif, Le siècle de fer, Argent, bonheur et richesse, Esprit es-tu là ?, Le Tour du monde, Des Parisiens et des Parisiennes, L'Amour dans tous ses états, Miscellanées.20 prêts
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