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Edwy Plenel
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Le jardin et la jungle : Adresse à l'Europe sur l'idée qu'elle se fait du monde
Edwy Plenel
- La Découverte
- 9782348087158
" L'Europe est un jardin. [Mais] la plus grande partie du reste du monde est une jungle, et la jungle pourrait envahir le jardin. " Ainsi s'exprimait, quelques mois après l'invasion russe de l'Ukraine et un an avant la guerre israélienne contre Gaza, le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères, Josep Borrell.
L'Europe se fait une singulière image d'elle-même et du monde. Elle persiste à se penser comme le berceau de la civilisation, l'incarnation du bien et du juste, et à se croire menacée par un environnement mondial où régneraient la sauvagerie, l'obscurité et le mal. Cramponnée à cet imaginaire hérité d'un passé mal digéré et baigné de colonialisme, elle se perd et s'égare, tournant le dos aux valeurs d'humanisme et d'égalité dont pourtant elle se réclame.
Tant que l'Europe et, avec elle, son expression politique, l'Occident, n'auront pas renoncé à leur désir de puissance, ils fédéreront contre eux le ressentiment de tous les peuples qui ont fait l'amère expérience de leur domination au cours des cinq derniers siècles. Car la " jungle " dont elle s'alarme n'est autre que la sienne, produite par l'aveuglement de la conquête et de l'exploitation. Et c'est dans son propre " jardin " qu'ont germé les idéologies génocidaires dont notre monde peine aujourd'hui à se défaire.
Cet essai est une invite à refonder une Europe soucieuse de la fragilité du monde et du vivant dans la conscience aiguë des périls qui menacent l'humanité.30 prêts
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LCPL'appel à la vigilance : face à l'extrême droite
Edwy Plenel
- La Découverte
- 9782348080494
Le 13 juillet 1993, un " Appel à la vigilance ", signé par quarante figures de la vie intellectuelle française et européenne, alertait sur la banalisation des discours d'extrême droite dans l'espace éditorial et médiatique. Ses signataires rappelaient que ces discours " ne sont pas simplement des idées parmi d'autres, mais des incitations à l'exclusion, à la violence, au crime " et que, pour cette raison, " ils menacent tout à la fois la démocratie et les vies humaines ". En conséquence, ils proclamaient s'engager " à refuser toute collaboration à des revues, des ouvrages collectifs, des émissions de radio et de télévision, des colloques dirigés ou organisés par des personnes dont les liens avec l'extrême droite seraient attestés ".
Trente ans ont passé, et c'est peu dire que cette alerte n'a pas été entendue, notamment en France. Avec le recul, cet " Appel à la vigilance " prend la stature d'une prophétie ayant tôt cherché à conjurer ce qu'il nous faut aujourd'hui combattre : l'installation à demeure dans l'espace public des idéologies xénophobes, racistes, identitaires, rendant acceptables et fréquentables les forces politiques qui promeuvent l'inégalité des droits, la hiérarchie des humanités, la discrimination des altérités. Quand avons-nous baissé la garde ? Quelle est la responsabilité des journalistes et des intellectuels dans cette débâcle ? Comment, au nom de la liberté de dire, de tout dire, y compris le pire et l'abject, la scène médiatique est-elle devenue le terrain de jeu d'idées et d'opinions piétinant les principes démocratiques fondamentaux ?30 prêts
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LCPSe tenir droit : Douze portraits pour une politique sensible
Edwy Plenel
- Seuil
- 9782021507034
Notre temps vit un relâchement général de la politique, de ses mots comme de ses actes, ayant institué en norme le manque de tenue et l'absence de scrupule. L'amoralisme est érigé en vertu, l'absence de principes en bienfait, la violence du verbe en nécessité, la vulgarité d'esprit en réjouissance. Inversement, la simple recherche d'une espérance qui nous élève et qui nous rassemble semble exclue du champ politique et médiatique, lequel n'aurait d'autres règles enviables que l'égoïsme de la réussite, l'appétit de pouvoir et l'envie de dominer.
Du sursaut éthique que signifia le dreyfusisme au combat sans cesse recommencé contre les ennemis de l'égalité, des libertins échappant en secret à l'absolutisme monarchique aux magistrats anti-corruption dressés contre l'hydre mafieuse, des révoltes sociales contre la loi de la marchandise aux épopées héroïques des luttes antifascistes, des résistances anticolonialistes face aux impérialismes à l'opposition de gauche au stalinisme, douze portraits illustrent ici le contraire : une politique de la droiture.
C'est une politique sensible, de l'attention et de la précaution, revendiquant l'écoute et la bienveillance sans crainte d'en être paralysée ou d'en devenir impuissante.30 prêts
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LCPTous les films sont politiques : avec Costa-Gavras
Edwy Plenel
- Points
- 9782757885970
Aborder la politique par le cinéma. Ne pas seulement se divertir mais s’impliquer. Ne pas rester spectateur d’une histoire étrangère mais devenir acteur de son propre destin. Chercher dans l’obscurité des salles de projection les lumières d’un imaginaire commun. Le jour de 1969 où Z, le film de Costa-Gavras, est sorti en salles, la politique comme imaginaire démocratique a fait irruption dans le cinéma, la politique comme lieu de partage.
E. P.
Edwy Plenel est journaliste, directeur et cofondateur de Mediapart. Il est notamment l’auteur du Droit de savoir et de Dire non, disponibles en Points.30 prêts
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LCPL'épreuve et la contre-épreuve : de la Yougoslavie à l'Ukraine
Edwy Plenel
- Stock
- 9620860730865
Un nouvel impérialisme menace la paix du monde, et il est russe. C'est cette réalité que l'invasion de l'Ukraine par la Russie oblige à regarder en face. Celle d'un impérialisme de revanche, mû par le ressentiment des nations déchues qui retournent leurs blessures en agressions contre d'autres peuples. Celle aussi d'un impérialisme de mission, convaincu de défendre une vision du monde conservatrice et identitaire, alternative aux idéaux démocratiques assimilés à une décadence occidentale. Celle enfin d'une puissance nucléaire à la merci d'un homme et de son clan oligarchique, ayant basculé de l'autoritarisme à la dictature.Outre sa propre population que cette fuite en avant guerrière détourne de ses aspirations sociales et de ses revendications démocratiques, la première cible de cet impérialisme est le libre arbitre des peuples à disposer d'eux-mêmes, leur droit de choisir leur destin, leur liberté d'inventer leur futur. C'est le ressort de la crise ukrainienne depuis 2014. Mais c'est aussi celui de l'intervention russe en Syrie venue, à partir de 2015, au secours de l'une des pires dictatures du monde arabe, comme ce fut celui de la seconde guerre de Tchétchénie en 1999 où, déjà, Vladimir Poutine affirma son pouvoir par la violence en menant une guerre d'extermination contre les volontés indépendantistes d'un peuple du Caucase.Il nous reste à comprendre pourquoi, pour la plupart, nos gouvernants, politiciens, diplomates, hommes d'affaires, éditorialistes et commentateurs, n'ont pas vu venir le surgissement de ce spectre né des décombres de l'URSS, offrant une synthèse agressive du stalinisme communiste et du tsarisme grand-russe. Cet aveuglement est consubstantiel de l'ascension, dans nos débats publics, d'idéologies nationalistes et autoritaires, racistes et anti-démocratiques.Cet essai entend le démontrer en exhumant les polémiques fondatrices qui accompagnèrent la crise yougoslave, notamment lors de la guerre du Kosovo en 1999, dont L'Épreuve fut partie prenante. Près d'un quart de siècle après, La Contre-épreuve en vérifie et confirme les analyses à l'aune du présent. Le tout à l'enseigne de cette recommandation du poète Édouard Glissant : « Agis en ton lieu mais pense avec le monde. »
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LCPLa valeur de l'information ; combat pour une presse libre
Edwy Plenel
- Don Quichotte
- 9782359497175
" La jeune et brève histoire de Mediapart fait partie de ces nombreuses volontés citoyennes résistant à la régression qui donne la main aux plus forts et aux plus riches, c'est-à-dire aux États qui surveillent et aux financiers qui spéculent. Si novatrice soit-elle, ce n'est sans doute qu'une contribution parmi d'autres. Mais j'ai voulu en tirer quelques enseignements utiles à celles et ceux qui cherchent les voies d'une refondation démocratique de l'écosystème médiatique en inventant des réponses nouvelles à la crise d'indépendance et de qualité de l'information.
Je me propose d'expliquer ce chemin de résistance, en m'attachant à toutes les dimensions du mot "valeur' qu'entraîne ce choix exigeant : valeur de la démocratie, valeur d'un métier, valeur du participatif, valeur d'un public, valeur d'une entreprise, etc. C'est en défendant la valeur de l'information que nous apporterons, face au choc de la révolution numérique, des solutions durables qui soient au service de l'intérêt général.
Mon seul souci est que nous soyons à la hauteur du défi que doivent affronter nos démocraties, qui, à force de se laisser dépérir, prennent le risque de se renier. Car la défaite du journalisme annonce toujours le recul de la liberté. "
Journaliste, Edwy Plenel est cofondateur et président
de Mediapart, journal en ligne indépendant et participatif fondé le 16 mars 2008. Il a notamment publié chez Don Quichotte
Le Droit de savoir (2013), Dire non (2014) et Dire nous (2016).
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LCPLa sauvegarde du peuple : presse, liberté et démocratie
Edwy Plenel
- La Découverte
- 9782348070365
Ce livre est une enquête sur une phrase perdue. Elle fut énoncée à Paris le 13 août 1789 par Jean-Sylvain Bailly, nom aujourd'hui oublié. Il venait d'être proclamé maire de la Commune de Paris, le premier dans l'histoire de la capitale après avoir été le premier président du tiers état et de l'Assemblée nationale. " La publicité est la sauvegarde du peuple ", affirmait-elle. Autrement dit, tout ce qui est d'intérêt public doit être rendu public : tout ce qui concerne le sort du peuple, tout ce qui est fait en son nom, tout ce qui relève de sa souveraineté.
À peine proclamée, cette sentence devint l'emblème de la liberté de la presse naissante durant ce qui fut aussi une révolution du journalisme. Or, alors même qu'elle fut la première expression, dans une formulation résolument moderne, d'un droit fondamental plus que jamais actuel - le droit de savoir contre l'opacité des pouvoirs -, cette phrase est oubliée par l'histoire française. Pourquoi ?
Enquête sur cet oubli, ses mystères et ses détours, ce livre est une réflexion sur la dimension prophétique de la proclamation de Bailly. On y comprendra que les combats des journalistes d'enquête et des lanceurs d'alerte, face à des pouvoirs arc-boutés sur les privilèges du secret, illustrent la portée toujours révolutionnaire de cette proclamation démocratique.30 prêts
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LCPLa victoire des vaincus ; à propos des gilets jaunes
Edwy Plenel
- La Découverte
- 9782348045929
Ce qui se joue en France depuis plusieurs semaines ne saurait se résumer à ce que gouvernants et éditorialistes veulent y voir. Spontanée et nourrie de motivations disparates, cette révolte doit s'entendre à la fois dans l'histoire longue des mouvements populaires et dans la spécificité de son époque, prompte à confondre le droit de tous et le privilège de certains.
La révolte des gilets jaunes est un événement inédit, inventif et incontrôlable. Comme tout surgissement spontané du peuple, elle déborde les organisations, bouscule les commentateurs, affole les gouvernants. Comme toute lutte collective, elle s'invente dans une création politique autonome où l'auto-organisation est maître du jeu. Comme toute mobilisation populaire, elle brasse la France dans sa diversité, avec ses solidarités et ses préjugés, ses espoirs et ses aigreurs, ses beautés et ses laideurs.
Prenant le contrepied de la morgue de classe qui s'est déchaînée face à un peuple rabaissé au rang de foule, cet essai veut en déchiffrer l'énigme en mêlant l'histoire immédiate et la longue durée. Né d'un refus de l'injustice fiscale et d'une exigence sociale d'égalité, ce mouvement s'est emparé de la question démocratique centrale, celle du pouvoir présidentiel qui confisque la volonté de tous. C'est cette audace républicaine qu'une répression policière sans équivalent lui fait payer.
L'avenir n'est pas écrit, et le cours des événements dépendra de l'action de celles et ceux qu'ils convoquent. Aussi ce livre est-il une alarme face à la fuite en avant d'un pouvoir affolé qui, pour se légitimer, a choisi de jeter les gilets jaunes dans les bras de l'extrême droite. Si cette catastrophe advenait, en seraient aussi responsables tous les tenants d'une République démocratique et sociale qui auront préféré tenir à distance cet inédit, plutôt que de mener la bataille de l'égalité auprès des gilets jaunes.30 prêts
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LCPà gauche de l'impossible
Edwy Plenel
- La Découverte
- 9782348074479
À gauche de l'impossible est un plaidoyer contre les raccourcis qui, faisant miroiter des succès électoraux immédiats, épousent la culture politique dominante, celle-là même qu'une gauche émancipatrice devrait mettre en cause : verticalité du pouvoir, césarisme présidentiel, intolérance au pluralisme, absence de culture démocratique, mépris des mobilisations populaires, rejet des causes communes de l'égalité, incompréhension des nouvelles luttes écologistes, antiracistes et féministes.
La catastrophe ne se conjugue pas au futur, elle est dans le présent : un présent d'aliénation et de domination où s'entremêlent les désastres sécuritaires, sanitaires, écologiques, sociaux et démocratiques. Il ne s'agit plus de l'éviter, mais de l'affronter en cessant de s'illusionner : la réponse ne viendra pas d'en haut, d'experts prétendus ou de gouvernants discrédités, mais du sursaut de la société, de ses inventions et de ses mobilisations.
Si la gauche politique est en peine, c'est parce qu'elle s'est détachée de la société qui la légitimait pour s'identifier à l'État dont elle revendique la gestion. Or être de gauche, sur la durée, ce n'est pas vouloir absolument le pouvoir, c'est d'abord défendre la société contre les abus des pouvoirs, qu'ils soient étatiques, politiques ou économiques, sociaux ou culturels, entremêlant domination sociale, discrimination raciste et oppression patriarcale.
Alors que l'effondrement menace, dans un mélange de destruction du vivant et de déshumanisation du monde favorable aux fuites en avant autoritaires et identitaires, la porte étroite du salut est dans ce pari sur l'impossible.30 prêts
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LCPLe président de trop ; la question française
Edwy Plenel
- La Découverte
- 9782348074486
Le présidentialisme est au régime présidentiel ce que l'intégrisme est aux religions, ce que l'absolutisme est aux monarchies, ce que le sectarisme est aux convictions. Le problème n'est pas l'existence d'une présidence de la République mais l'accaparement de cette fonction par un seul homme, véritable monarque sans couronne. Legs du bonapartisme français, notre présidentialisme est un régime d'exception devenu la norme. Une norme dont l'excès n'a cessé de s'étendre depuis le long règne de François Mitterrand.
Avec Emmanuel Macron aujourd'hui, mais dans le droit fil des ambitions de Nicolas Sarkozy et des renoncements de François Hollande hier, le présidentialisme français ne cesse de s'affirmer comme l'ennemi foncier d'une République démocratique et sociale. Cette confiscation de la volonté de tous par le pouvoir d'un seul la mine de l'intérieur, la corrompt et l'affaiblit, creusant la dépression citoyenne et accroissant la démobilisation électorale. En nos temps incertains et imprévisibles, elle pose les bases d'un régime autoritaire au service d'intérêts sociaux minoritaires.
Face à ce danger,
Le Président de trop plaide pour une radicalité démocratique. Celle d'une République garantissant l'expression, la mobilisation et l'invention de la société contre les inégalités, injustices, corruptions et mensonges qu'enfantent, inévitablement, pouvoir et domination en place dans leur éternelle volonté de se succéder à eux-mêmes.30 prêts
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LCPDire nous ; contre les peurs et les haines, nos causes communes
Edwy Plenel
- Don Quichotte
- 9782359495508
" Il est temps de dire nous.
Ce nous qui rassure par ses audaces, ce nous qui crée de la confiance en risquant son bonheur.
Dire nous pour partir à la recherche d'un horizon des possibles en faisant chemin tous ensemble, dans le souci des plus fragiles et des moins protégés, des moins habiles et des plus exploités.
Dire nous pour inventer un nouvel imaginaire qui nous élève et nous relève, en nous extirpant du marécage où macèrent nos divisions, nos rancoeurs, nos ressentiments.
Dire nous pour cesser de dire eux contre nous, nous contre eux, notre nous contre le leur, dans une guerre sans fin dont nous serons tous les victimes, nous comme eux.
Dire nous pour réussir à échapper aux fatalités du présent par la subversion de l'ordinaire et du quotidien, en l'enchantant par la beauté et la bonté, contre la laideur et la méchanceté.
Dire nous avec cette certitude que la politique, comme bien commun, est d'abord une poésie, une poétique où l'espérance retrouve l'énergie qui lui manquait, comme un souffle libérateur.
Dire nous, donc, pour inventer tous ensemble le oui qui nous manque, celui d'un peuple réuni dans sa diversité et sa pluralité autour de l'urgence de l'essentiel : la dignité de l'Homme, le souci du Monde, la survie de la Terre. "
Journaliste, Edwy Plenel est cofondateur et président de Mediapart, journal en ligne indépendant et participatif. Il a notamment publié chez Don Quichotte Le Droit de savoir (2013) et Dire non (2014).
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LCPLe droit de savoir
Edwy Plenel
- Don Quichotte
- 9782359493382
S'agissant des affaires publiques, la publicité doit être la règle et le secret l'exception. Rendre public ce qui est d'intérêt public est toujours légitime. Tout document qui concerne le sort des peuples, des nations et des sociétés mérite d'être connu de tous afin que chacun puisse juger sur pièces, choisir pour agir, influer sur la politique des gouvernements. Si, en démocratie, le peuple est souverain, alors la politique menée en son nom ne saurait être l'apanage d'experts et de spécialistes, d'élites et de professionnels, seuls destinataires des informations légitimes, et agissant comme des propriétaires privés d'un bien public. Preuve en est la diabolisation par les puissants de la " transparence " notamment revendiquée par Mediapart, comme si le journal réclamait un droit inquisitorial à percer les secrets alors que, au contraire, ses curiosités n'ont jamais porté que sur des sujets d'intérêt public (Karachi, Bettencourt, Kadhafi...).
Ce livre entend démontrer l'utilité de ce droit de savoir comme accélérateur de la prise en main de leur destinée par les peuples, alors que la crise en cours ne cesse de les en déposséder. Tandis que l'opacité et le secret protègent la corruption et l'injustice et que des murailles, y compris inconscientes, se dressent devant le légitime droit de savoir dès que les journalistes l'illustrent par des curiosités dérangeantes, l'information se révèle toujours un appel à la liberté.
Fondé sur l'expérience de Mediapart, Le Droit de savoir recense les obstacles qui se sont dressés en travers de son chemin pour empêcher l'information et les enquêtes ; le livre revient sur les filatures, les écoutes, les campagnes de diffamation, les plaintes de l'ancien gouvernement. Il analyse aussi les conséquences de ses révélations et les débats publics qu'elles ont provoqués. Surtout, à l'heure de la révolution numérique, cet ouvrage constitue un plaidoyer pour une nouvelle loi fondamentale sur la liberté de l'information. Un droit qu'il faut étendre, consolider et renforcer.
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LCPLa découverte du monde
Edwy Plenel
- Stock
- 9600912720860
2002, le millénaire commence dans l'incertitude et la peur, entre univers planétaire et replis identitaires. En ces temps de globalisation économique et de désarroi idéologique, on oublie un peu vite que la découverte du monde, la circulation de la marchandise et la multiplication des échanges ne datent pas d'aujourd'hui. Et l'on confond volontiers mondialisation et uniformisation. Comme s'il y avait d'un côté le Moloch de la World Culture écrasant la diversité des peuples et de l'autre la résistance vaillante des identités closes. Contre cette vision simpliste, dangereuse et oublieuse, Edwy Plenel rappelle que la rencontre des hommes et des cultures, souvent inégale, voire brutale, est aussi un moment d'ouverture et une source d'invention.
1492, aube des temps modernes et début de l'ère planétaire ; Christophe Colomb voguait vers les Amériques. 1992, aube de l'Europe du marché unique, dans le grand remue-ménage du marché mondial ; à l'occasion du cinquième centenaire de la découverte, Edwy Plenel est parti sur les traces du Grand Amiral de la mer océane.
De l'Europe aux côtes africaines, des Caraïbes à l'Amérique centrale, des ruelles de Gênes à la côte des Moustiques, il a visité toutes les terres croisées par le navigateur durant sa vie aventureuse. Une chronique hybride à l'instar de son héros, européen avant l'heure, homme de transition entre Moyen Âge et Renaissance, découvreur de paradis et convoyeur d'esclaves, fervent catholique mais peut-être juif, homme de paix et fauteur de guerres.30 prêts
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LCPLes audiences d?un procès servent de décor, de scène et de prétexte, aux curiosités, divagations et interrogations, confessions et confidences, d?un journaliste. Le procès, c?est celui des écoutes de l?Élysée, une affaire d?État qui met en cause des préfets et des généraux que protège l?ombre d?une haute figure présidentielle. Procès de raisons privées devenues raisons d?État, de l?abus de pouvoir et de l?ordre illégal. Un procès plus actuel que ne le laisserait penser l?ancienneté des faits. Au nom de la lutte contre le terrorisme et, plus largement, toute déstabilisation de l?État, la ligne de défense des prévenus évoque des argumentaires d?aujourd?hui, voire de demain, dans le monde de peur de l?après-2001. Le journaliste, c?est l?un des plaignants, partie civile emblématique dont la plainte a déclenché les poursuites après la révélation de l?espionnage dont sa vie professionnelle et privée avait fait l?objet. En ce sens, ce procès est aussi le sien. Au sens propre, pas seulement figuré. À la fois spectateur et acteur de ce théâtre judiciaire, il lui arrive de devenir l?accusé, mis en cause par les prévenus pour tous les troubles dont il fut l?auteur, sans compter sa carrière d?espion américain. Ces accusations entrent en résonance avec d?autres, lancinantes, contre le type de journalisme qu?il incarne et le journal dont il dirige la rédaction. En secret, le journaliste a lui-même mis en scène la rencontre de ces deux réquisitoires : il avait décidé de démissionner de ses responsabilités à l?occasion du procès des écoutes.
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LCPVoyage en terres d'espoir
Edwy Plenel
- Éditions de l'Atelier
- 3612225797275
« Ce voyage est une invitation à se promener sur le continent des obscurs. À partir à la recherche de celles et ceux dont le souvenir est effacé par les puissants et les dominants, qui réquisitionnent l'Histoire à leur profit. Bref, à aller à la rencontre de tous ces militant-e-s de l'égalité sans lesquels nos idéaux démocratiques et sociaux n'auraient jamais vu le jour. Or seul le Maitron, cet immense dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et social, avec ses milliers de héros inconnus ou méconnus, donne librement accès à ces territoires oubliés, sur une longue durée qui va de 1789 à 1968.
J'ai voulu donner envie d'aller y voir. Car, en nos temps obscurs d'incertitude et de doute, visiter le Maitron, c'est reprendre force et courage. Cette pérégrination propose de s'approprier cet héritage sans testament, comme une promesse que nous nous ferions à nous-mêmes. À la manière des traces qui, dans notre langue, sont aussi bien des signes d'un passé effacé que des sentiers menant à l'inconnu, l'espoir porté par les centaines de milliers de vies qui en sont la matière est un chemin inédit, qu'il nous revient d'inventer en marchant sur leurs pas. Pour cette exploration, nulle carte préétablie qui donnerait des assurances, transformant le paysage en certitude. Mais, plus essentiellement, la quête d'une hauteur qui nous élève et nous relève, en vue d'une ligne de crête où se laisse approcher, de nouveau, l'horizon d'une espérance : l'émancipation.
Acte de fidélité et geste de survie, ce livre interroge dans un premier temps le sort des vaincus dans l'Histoire puis part "à sauts et à gambades" dans un voyage qui commence près des bureaux de Mediapart, à la rencontre du député Baudin, pour se terminer sur un sentier de randonnée dans les Pyrénées, en compagnie de Walter Benjamin. La solennité des cimetières pas plus que la froideur des tombeaux ne sont ici de mise. Plurielle et multiple, l'Histoire maillée d'histoires que nous raconte le Maitron est un récit sensible, celui d'une réalité à portée d'utopie, tout comme un choeur antique serait à portée de voix. »
Edwy Plenel
Par cet ouvrage, Edwy Plenel rend hommage à l'oeuvre du Maitron, le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier, devenu Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier, mouvement social.
Le Maitron, du nom de son créateur, existe depuis 1964. Dirigé par Jean Maitron, puis par Claude Pennetier, et, depuis 2011, par Claude Pennetier et Paul Boulland, il rassemble, en 79 volumes ou productions, plus de 160 000 biographies de militantes et de militants de 1789 à 1968, le tout rédigé grâce à un réseau de plus de 1 450 auteurs. Le Maitron est le plus grand dictionnaire biographique existant en langue française.20 prêts
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LCPDire non
Edwy Plenel
- Don Quichotte
- 9782359492903
Défense et illustration de ces refus démocratiques et sociaux où s'invente l'alternative aux résignations dépressives et aux servitudes régressives. Dire non à l'abaissement de la France par ceux qui la défigurent en ne l'aimant pas telle qu'elle est et telle qu'elle vit. Dire non pour élever ce pays en élevant son langage. Dire non pour inventer notre oui.
La France ressemble ces temps-ci à un Titanic dont l'équipage dirigeant irait droit vers l'iceberg, le sachant et le voyant mais ne trouvant rien pour l'empêcher. Économique, sociale, démocratique, européenne, culturelle, écologique, etc. : les crises s'accumulent dans une confusion du sens et une perte de repère dont aucune force ne semble capable de dénouer les fils, à l'exception des tenants de la régression la plus obscure vers le plaisir de détester ensemble – les Roms, les Arabes, les Juifs, les étrangers, le monde, les autres, tous les autres.
Nous ne sommes pas condamnés à cette fatalité. Urbaine, diverse et mêlée, dynamique et inventive, la France telle qu'elle est et telle qu'elle vit n'est pas conforme à cette image de régression, de division et de repli. Mais, entre cette réalité vécue et la politique supposée la représenter, le gouffre ne cesse de se creuser. Aussi la crise française est-elle d'abord une crise politique, crise de représentation, crise des institutions, fin de régime. Celle d'une République épuisée, à bout de souffle, impuissante et illisible, condamnée à vivre dans l'instant sans que le passage de l'hystérie sarkozyste à l'apathie hollandaise change la donne.
Allons-nous subir ou réagir ? Ne nous revient-il pas, dans la diversité de nos attentes et de nos espoirs, de relever la France en réinventant sa République, une République enfin conforme à sa promesse de liberté étendue, d'égalité approfondie et de fraternité retrouvée ? Ne sommes-nous pas requis, sauf à définitivement accepter cette servitude volontaire des peuples qui ne savent plus dire " non " ? Dire non est cet appel au sursaut, un sursaut démocratique et social qui rassemble et conforte afin de trouer l'épais brouillard qui, aujourd'hui, voile l'espérance.
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LCPQu'ont-ils fait de nos espoirs ? faits et gestes de la présidence Hollande ; décryptage au jour le jour d’un stupéfiant reniement
Edwy Plenel
- Don Quichotte
- 9782359493931
Jamais dans l'histoire de la Ve République, un président élu n'aura renoncé si vite, sans combat et sans explication, aux engagements qui l'avaient fait élire : combattre son adversaire la finance, instaurer une présidence normale, réorienter l'Union européenne. Au lieu de quoi, la finance dérégulée est installée à demeure à l'Élysée, le pouvoir personnel gouverne selon son bon plaisir, et l'Europe n'est pas sortie d'un cycle catastrophique où les marchés sont courtisés et les peuples ignorés.
Attachée aux exigences démocratiques et sociales d'une République vivante, la rédaction de Mediapart ne se résigne pas à une politique avilie où les promesses électorales seraient toujours démenties par l'exercice présidentiel. C'est pourquoi elle a choisi de documenter au plus près ce renoncement stupéfiant, pavé de véritables reniements.
Afin, tout à la fois, d'en prendre la mesure et de tenter de le comprendre. Car, sans cet effort de lucidité, il sera impossible d'inventer une suite qui appartienne à un peuple redevenu souverain, libéré des tentations de la peur et du repli, voire de la haine.
Après N'oubliez pas ! (2010) et Finissons-en ! (2012), deux ouvrages de référence consacrés à la présidence de Nicolas Sarkozy (2007-2012), ce livre poursuit dans la même veine le nécessaire travail de documentation, d"enquête et d'analyse d'un journalisme indépendant vis-à-vis des pouvoirs. C'est un guide citoyen pour ne rien oublier de ce qui fut dit et fait. Et ainsi transformer ce savoir en clairvoyance pour l'avenir.
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LCPLa troisième équipe ; souvenirs de l'affaire Greenpeace
Edwy Plenel
- Don Quichotte
- 9782359494655
" En septembre 1985, le ministre de la Défense et le patron de la DGSE furent contraints de démissionner sous l'effet de révélations de presse qui firent tomber le château de cartes du mensonge officiel.
Jeune journaliste au Monde - j'allais avoir, cet été-là, trente-trois ans -, je fus à l'origine de ces informations qui, soudain, firent surgir le journalisme d'enquête, ses révélations et ses tensions, à la Une du quotidien alors de référence, bible des élites politiques, étatiques et économiques du pays. Si j'ai écrit plusieurs livres, mêlant réflexion et témoignage, sur les réalités, et notamment les affaires, que j'ai eu à traiter durant près de quarante ans de journalisme, je n'ai jamais rien dit de cette histoire emblématique.
J'ai même longtemps choisi de me taire face à toutes les bêtises, approximations ou rumeurs, qui s'en sont emparées. Le journalisme conformiste, que j'aime appeler de gouvernement, n'est pas le dernier à nier les vérités qui dérangent. Et son commanditaire silencieux, l'État profond, dont les servitudes n'ont pas d'étiquette partisane, n'aime guère perdre face au désordre incarné par le journalisme sans fils à la patte, libre et indocile. Mais j'ai préféré laisser dire, respectant un délai de viduité qui était aussi une forme de respect pour les acteurs opérationnels d'une mission dont le pouvoir présidentiel d'alors, celui de François Mitterrand, était seul coupable et comptable.
C'est ce silence que j'ai décidé de rompre. D'abord parce que l'affaire Greenpeace est une leçon de choses journalistique, salutairement démystificatrice sur ce qu'est une enquête, son artisanat, son travail collectif, ses intuitions, ses tâtonnements, ses risques. Ensuite parce que ce scandale d'État éclaire d'une lumière aveuglante la réalité faiblement démocratique du présidentialisme français, ses abus de pouvoir potentiels et les risques qu'ils font courir à notre pays. Enfin, tout simplement, parce que l'acteur de cette histoire que je fus, en raison de l'effet politique des révélations du Monde, n'a plus envie que d'autres la malmènent ou la déforment. "
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LCPMourir à Ouvéa
Alain Rollat
- La Découverte (réédition numérique FeniXX)
- 9782348051838
Toute paix est oublieuse. En 1988, l'apaisement en Nouvelle-Calédonie aura été précédé d'un drame : sur son territoire national, la France a fait la guerre. A Ouvéa, île française d'outre-mer, une action militaire a été menée pour mettre fin à une sanglante prise d'otages, et ce fut une sale guerre : ratissages, regroupements de populations, hommes, femmes et enfants mêlés, sévices et tortures, usage de lance-flammes et d'armes dernier cri par des unités plus destinées au "baroud" qu'au maintien de l'ordre, et, enfin, exécutions sommaires, dont ce livre apporte de nouvelles preuves, inédites... Aujourd'hui, le souvenir des vingt-cinq morts d'Ouvéa dérange. Construire l'avenir importe plus aux politiques que de revenir sur le passé. Il le faut pourtant. Ne serait-ce que pour comprendre : illustrant jusqu'à l'absurde l'impasse d'une politique, ce drame a paradoxalement obligé les ennemis d'hier à s'entendre. Et aussi parce que la démocratie a ses exigences : comment en est-on arrivé à cette folie ? Où situer les responsabilités ? Pourquoi la vérité fut-elle entravée ? Récit de ce tournant calédonien, Mourir à Ouvéa répond à ces questions. Décrivant ce qui l'a précédé notamment l'effrayant acquittement des auteurs de l'embuscade de Hienghène comme ce qui l'a suivi - le pari du plan de Michel Rocard -, il développe et enrichit les révélations qui firent du Monde l'un des acteurs de cette affaire.
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LCPLa République menacée : dix ans d'effet Le Pen
Alain Rollat
- FeniXX réédition numérique («Le Monde» Éditions)
- 9782402762472
À la classe politique qui, au début des années quatre-vingt, considérait l'effet Le Pen comme un épiphénomène, Edwy Plenel et Alain Rollat répondaient par une mise en garde. Le temps qui a passé leur a, hélas ! donné raison. Le discours raciste et l'antisémitisme du Front national se sont affirmés, en même temps que ses résultats électoraux, et son militantisme en font un parti puissant qui aspire, sans complexe, à conduire les destinées du pays.
"La bête immonde qui monte, qui monte", a-t-elle atteint le point de non-retour, portée par la vague xénophobe que connaît l'Europe ?
Les ambiguïtés, puis les surenchères de la Droite à son égard, les silences et les atermoiements des gouvernements de gauche, depuis 1981, ont favorisé cette ascension. Dans le vide politique laissé par une opposition balkanisée, et par un parti socialiste incapable de répondre aux inquiétudes des plus faibles, le Front national s'est engouffré.
Ce dossier, consacré à l'idéologie, l'organisation, le financement du Front national est, plus que jamais nécessaire, pour qu'un jour - alors qu'on s'apprête à célébrer le bicentenaire de la République française - personne ne puisse dire, comme il y a un demi-siècle : on ne savait pas...30 prêts
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LCPChroniques marranes
Edwy Plenel
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- 9600868430868
« Durant vingt mois, j'ai été chroniqueur. C'était un genre auquel je ne m'étais jamais risqué. Je m'en méfiais, l'identifiant à ce journalisme d'opinion, de commentaire et de jugement qui égare et dégrade le métier, à rebours du journalisme d'information, froid, distant et tranchant comme le serait une lame aiguisée, qui a ma préférence. J'étais injuste, bien sûr. Très français, le genre n'en est pas moins noble. Camus faisait de ce "journalisme d'idées" l'arme idéale du "journalisme critique" et le "Bloc-notes" de Mauriac reste encore inégalé.
En janvier 2004, je me suis donc résolu à écrire des chroniques en forme d'éditoriaux pour accompagner le lancement du Monde 2. Je les avais appelées "Au vif". Au vif, comme l'on dirait en venir au fait ou rentrer dans le vif du sujet. Jusqu'à mon départ du Monde en septembre 2005, je n'ai pas manqué un seul de ces rendez-vous. Aussi ces textes sont-ils en quelque sorte testamentaires. Ils disent une fin, l'organisent et la préparent. Sous l'actualité apparente qui motivait chacune de ces chroniques, je glissais des repères intimes, signaux d'alarme et avertisseurs d'incendie.
C'est pourquoi, les publiant après un délai de viduité, je les ai titrées Chroniques marranes. Comme ces Juifs qui, sous l'Inquisition, judaïsaient en secret, s'inventant une identité improbable, de mélange assumé et de liberté préservée, je m'y suis amusé à journaliser en secret, laissant entrevoir déjà ce qui n'a pris son sens que bien après, lors de ma rupture définitive. Le lecteur curieux de la presse sera tenté de chercher ces indices. Mais il pourra aussi y trouver un témoignage sur une période politique particulière, moment de transition avant que ne prenne forme le paysage de l'élection présidentielle de 2007. »30 prêts
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LCPLe journaliste et le Président
Edwy Plenel
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Le journaliste et président réunit trois ouvrages ? La part d?ombre (1992), Un temps de chien (1994), Les mots volés (1997) dans lesquels Edwy Plenel, journaliste au Monde, explorait les coulisses du mitterrandisme, ses secrets et ses mensonges : l?affaire des Irlandais de Vincennes, la relation complexe de François Mitterrand au régime de Vichy, les suicides de Pierre Bérégovoy et de François de Grossouvre et, enfin, les écoutes téléphoniques clandestines organisées pour protéger la vie intime d?un président qui confondait secrets de famille et secrets d?État. Placé sur écoute d?avril 1985 à mars 1986 parce que ses articles dérangeaient, Edwy Plenel engage une réflexion sur le pouvoir et la démocratie. Il s?interroge aussi sur les pièges et les contradictions de son métier. Journaliste exigeant, il répond à ses détracteurs et revendique la « liberté indocile de l?information dissidente ». Citoyen en colère, il dénonce les trahisons d?une gauche dont l?identification au mitterrandisme a assuré le déclin. Depuis la parution chez Stock de ces trois ouvrages, le procès des écoutes de l?Élysée s?est finalement ouvert en novembre 2004, et cette nouvelle édition est augmentée d?une préface inédite, Grand Deuil.
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LCPFaits et gestes de la présidence Sarkozy Tome 2 ; finissons-en !
Edwy Plenel
- Don Quichotte
- 9782359493702
Une présidence entachée par les affaires politico-financières : l'affaire Bettencourt (évasion fiscale, dons illicites aux politiques) ou l'affaire Lagarde/Tapie (une justice qui s'efface pour permettre à l'homme d'affaires d'empocher plus de 400 millions d'euros).
Une présidence entachée par les scandales de ses ministres : les conflits d'intérêts d'Éric Woerth, les condamnations pour racisme de Brice Hortefeux, les libertés prises avec l'argent public par Alain Joyandet et Christian Blanc... Une présidence qui a révélé sa vraie nature idéologique avec l'indécent débat sur l'identité nationale, suivi de l'ignoble discours de Grenoble stigmatisant les Roms et les Français d'origine étrangère.
Autant d'indignants épisodes qui ne doivent pas cacher la faillite économique du pays : la dette abyssale de la France n'est pas la conséquence de la crise financière, mais bien plus le fruit d'une politique de gaspillage engendrée par le bouclier fiscal, la multiplication des niches et autres abaissements d'impôts. La Cour des comptes elle-même en a fait le constat. Et pourtant... C'est pour éponger ce gaspillage que les services publics sont démantelés, que 50 % des fonctionnaires partant à la retraite ne sont pas remplacés, que plus de 50 000 postes ont été supprimés dans l'Education nationale, que les mutuelles santé seront surtaxées... Cette présidence est aussi celle de la casse sociale.
Sous le titre N'oubliez pas !, le 1er volume de Mediapart dressait le bilan de la présidence Sarkozy de la nuit au Fouquet's au lancement du grand emprunt national. La suite de l'inventaire se poursuit dans ce 2nd volume : du débat sur l'identité nationale au budget d'austérité, ce livre recense les changements intervenus dans les dossiers tels que l'emploi, la justice, la constitution, l'environnement, la politique étrangère, la politique en matière d'immigration, la réponse à la crise financière... Sans oublier les affaires qui ont éclaté durant ce quinquennat et ont éclaboussé nombre de proches du Président.
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