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Annie Lacroix Riz
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Le choix de la défaite : Les élites françaises dans les années 1930
Annie Lacroix-Riz
- Dunod
- 9624821450915
Quelles sont les causes de la Défaite de 1940 ? Le grand historien Marc Bloch écrivait en avril 1944 : « Le jour viendra [...] et peut-être bientôt où il sera possible de faire la lumière sur les intrigues menées chez nous de 1933 à 1939 en faveur de l'Axe Rome-Berlin pour lui livrer la domination de l'Europe en détruisant de nos propres mains tout l'édifice de nos alliances et de nos amitiés. »
Annie Lacroix-Riz analyse l'histoire des années 1930 pour éclairer les causes de la défaite de 1940. Selon elle, les Français n'ont pas été simplement vaincus en cinq jours par une Wehrmacht invincible ; le haut patronat les a sacrifiés à son plan de « réforme de l'État » copié sur les voisins fascistes et à son obsession d'accord avec le Reich. Cette affirmation incroyable paraît moins audacieuse à la lecture des archives, françaises et étrangères, relatives à une décennie d'actions des élites : militaires ; politiciens ; journalistes ; hommes d'affaires surtout, qui régnaient sur tous les autres, avec à leur tête la Banque de France et le Comité des Forges.
L'autonomie des politiciens ou des journalistes relève ainsi du mythe, celle des militaires aussi. C'est bien la France des grands intérêts économiques et financiers qui dicta le choix de l'Allemagne comme partenaire privilégié dès les années 1920 et sabota l'alliance russe de revers qui avait évité la défaite en 1914. Aujourd'hui, l'accès aux archives éclaire les causes intérieures et extérieures de la Défaite et permet « l'instruction du procès de la vaste entreprise de trahison » que réclamait Marc Bloch.30 prêts
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LCPLa non-épuration en France : de 1943 aux années 1950
Annie Lacroix-Riz
- Dunod
- 9622528380917
Dès 1943 et jusque dans les années 1950, les élites impliquées dans la Collaboration ont cherché à se "recycler". Y a-t-il vraiment eu, en France, une politique d'épuration?L'autrice explore cette question tout au long de son ouvrage dans lequel elle démontre que l'épuration criminalisée ayant suivi la Libération (femmes tondues, cours martiales, exécutions) a cherché à camoufler la non-épuration, aussi bien de la part des ministères de l'Intérieur et de la Justice que de celle des milieux financiers, de la magistrature, des journalistes, des hommes politiques, voire de l'Église. De nombreux anciens collaborateurs ont ainsi bénéficié de "grands protecteurs". Le poids des États-Unis a également participé de cette non-épuration.
Annie Lacroix-Riz, en se fondant sur des archives, prend le contrepied des ouvrages d'histoire de l'épuration parus ces vingt dernières années, selon elle aussi unanimes que fantaisistes, se concentrant exclusivement sur l'épuration (dite) sauvage, systématiquement confondue avec celle de la Résistance armée.30 prêts
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LCPLes origines du plan Marshall : le mythe de "l'aide" américaine
Annie Lacroix-Riz
- Armand Colin
- 9623414760912
En France comme dans le reste de la zone d'influence américaine, "l'aide américaine" d'après-Seconde Guerre mondiale revient comme une litanie. Symbolisée par le "plan Marshall", cette aide qui a contribué au sauvetage de l'Europe occidentale ruinée et soutenu la France et l'Europe occidentale face à l'agression communiste et soviétique (l'URSS serait prête à violer les accords de Yalta dans une volonté de conquête territoriale) n'était pas pure philanthropie.
En se penchant sur les échanges économiques, Annie Lacroix-Riz interroge les motivations des Etats-Unis quant aux prêts américains à l'étranger. Elle constate une constance de la stratégie économique extérieure des Etats-Unis, de type colonial. Ainsi, sur les conditions de durée ou de rupture des contrats fixées unilatéralement : interruption immédiate des crédits en cas de participation quelconque d'une instance soupçonnée de communisme dans le cas français ou italien par exemple.
Se fondant sur des sources renouvelées, Annie Lacroix-Riz conteste la primauté des motivations politiques ou idéologiques dans la politiques extérieure des Etats-Unis.30 prêts
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LCPDe Munich à Vichy : L'assassinat de la Troisième République 1938-1940
Annie Lacroix-Riz
- Armand Colin
- 9600707700916
70 ans après, la blessure reste vive. Comment la France a-t-elle pu (de concert avec le Royaume-Uni) trahir à ce point ses engagements internationaux et s'engager ainsi dans la voie de l'abaissement, prélude à la capitulation ? Le caractère "sidérant" et profondément dérangeant de cet événement fait qu'aujourd'hui encore bien des zones d'ombre demeurent, bien des responsabilités ne sont que pudiquement esquissées. Annie Lacroix-Riz, redoutable investigatrice qui a fait grincer bien des dents sans que nul ne la prenne jamais en défaut, soulève le voile et nous montre combien le souci de mener la "guerre aux pauvres" a rendu attrayant aux yeux de toute une part des élites françaises le modèle intérieur allemand, avec qui il ne s'est dès lors agi que de favoriser la rencontre : de Munich à la défaite, tout est en somme " préparé pour"....
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LCPIndustriels et banquiers français sous l'Occupation
Annie Lacroix-Riz
- Armand Colin
- 9603663420911
Le monumental ouvrage d'Annie Lacroix-Riz, écrit presque exclusivement à partir du dépouillement des archives originales françaises et allemandes, a fait date dans l'historiographie européenne de la guerre de 1940/1945. La richesse des sources, l'érudition de l'auteur sont proprement stupéfi antes. Et surtout, l'auteur tire clairement des conclusions. À la faveur de cette 2e édition, l'auteur a entièrement refondu son ouvrage pour tenir compte des dernières données archivistiques et historiographiques.
Préface d'Alexandre Jardin30 prêts
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LCPLes élites françaises d'un tuteur étranger à l'autre ; 1940-1944
Annie Lacroix-Riz
- Armand Colin
- 9608630050917
Les classes dirigeantes françaises, confrontées à un peuple jugé trop rétif, ont pris au 19e siècle l'habitude de s'appuyer sur des homologues étrangères, plus puissantes et plus sûres d'elles. Au siècle suivant, elles ont opté tour à tour ou conjointement pour leurs partenaires d'Allemagne et des États-Unis.
À l'été 1940, au terme d'une décennie de crise, triompha avec Vichy le tutorat allemand qu'elles avaient mûrement préparé. C'est leur « Collaboration » politico-policière avec le Reich vainqueur, règlement de comptes contre une partie importante de la population, qui est étudiée ici : cette alliance, toujours mortifère, ne se bornait pas à ceux qui occupent en général le devant de la scène, les spécialistes étatiques de la répression, les hommes de main ou les collaborationnistes de plume toujours associés aux crimes.
L'attachement durable des classes dirigeantes françaises au tuteur allemand et au tandem Laval-Pétain, qu'elles avaient choisi dès 1934, se prolongea souvent jusqu'à la libération de Paris. Il n'affecta cependant ni l'excellence de leur information ni leur extrême sensibilité au rapport de forces militaires, qui balaya dès l'été 1941, avec la mort du Blitzkrieg à l'Est, leur certitude initiale d'une victoire allemande durable sur le continent européen.
Cette réalité dicta leur ralliement à la Pax Americana, du grand capital financier aux chefs militaires et au haut clergé, ralliement aussi spectaculaire qu'ignoré des foules : endosser « les habits neufs de la collaboration » permettrait de maintenir intact le statu quo. L'objectif semblait à portée de main quand les Américains promurent, en débarquant en Afrique du Nord en novembre 1942, leurs protégés Darlan et Giraud. D'ordinaire simple formalité pour le capital financier, la question du pouvoir politique pour l'après- Libération se transforma pourtant en brûlot.
De Gaulle n'aimait pas la tutelle américaine plus que l'allemande et n'était pas disposé à céder l'Empire : élites françaises et Américains le détestèrent en choeur bien qu'il n'eût jamais été un modèle de subversion et fût entouré dès l'origine de « gens très bien ». Comme il était soutenu par le peuple français, très au-delà de sa mouvance, décideurs français et américains durent, à contrecoeur, s'en accommoder...30 prêts
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