Le Droit de savoir

Icon Baobab App

Règles du prêt

  • Durée de la licence :

    2190 Jours

  • Nombre de prêts :

    30 (0.47 € par prêt)

  • Prêt(s) simultané(s) :

    10

  • Durée maximale d'un prêt :

    59 Jours

  • Renouvellement :

    1

Streaming

  • Nombre d'utilisateurs simultanés :

    30

Protection

  • Type de protection :

    LCP

  • Type de protection :

    DRM Adobe ASCM

  • Nombre de périphériques :

    6

  • Copier/Coller :

    Interdit

  • Impression :

    Interdit

En savoir plus

À propos

S'agissant des affaires publiques, la publicité doit être la règle et le secret l'exception. Rendre public ce qui est d'intérêt public est toujours légitime. Tout document qui concerne le sort des peuples, des nations et des sociétés mérite d'être connu de tous afin que chacun puisse juger sur pièces, choisir pour agir, influer sur la politique des gouvernements. Si, en démocratie, le peuple est souverain, alors la politique menée en son nom ne saurait être l'apanage d'experts et de spécialistes, d'élites et de professionnels, seuls destinataires des informations légitimes, et agissant comme des propriétaires privés d'un bien public. Preuve en est la diabolisation par les puissants de la " transparence " notamment revendiquée par Mediapart, comme si le journal réclamait un droit inquisitorial à percer les secrets alors que, au contraire, ses curiosités n'ont jamais porté que sur des sujets d'intérêt public (Karachi, Bettencourt, Kadhafi...).
Ce livre entend démontrer l'utilité de ce droit de savoir comme accélérateur de la prise en main de leur destinée par les peuples, alors que la crise en cours ne cesse de les en déposséder. Tandis que l'opacité et le secret protègent la corruption et l'injustice et que des murailles, y compris inconscientes, se dressent devant le légitime droit de savoir dès que les journalistes l'illustrent par des curiosités dérangeantes, l'information se révèle toujours un appel à la liberté.
Fondé sur l'expérience de Mediapart, Le Droit de savoir recense les obstacles qui se sont dressés en travers de son chemin pour empêcher l'information et les enquêtes ; le livre revient sur les filatures, les écoutes, les campagnes de diffamation, les plaintes de l'ancien gouvernement. Il analyse aussi les conséquences de ses révélations et les débats publics qu'elles ont provoqués. Surtout, à l'heure de la révolution numérique, cet ouvrage constitue un plaidoyer pour une nouvelle loi fondamentale sur la liberté de l'information. Un droit qu'il faut étendre, consolider et renforcer.


Rayons : Arts et spectacles > Arts de l'image > Cinéma / TV / Animation


  • Auteur(s)

    Edwy Plenel

  • Éditeur

    Don Quichotte

  • Distributeur

    ePagine

  • Date de parution

    14/03/2013

  • EAN

    9782359493382

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    177 Pages

  • Poids

    921 Ko

  • Diffuseur

    Média Diffusion

  • Entrepôt

    Dilicom

  • Support principal

    ebook (ePub)

  • Version ePub

    2.0.1

Navigation

Table des matières adaptable Un sommaire est présent dans le contenu du livre, ce qui permet de l'utiliser avec un affichage adapté.

Edwy Plenel

Edwy Plenel, né le 31 août 1952 à Nantes, Président et directeur de la publication de Mediapart.fr premier quotidien d'information en ligne indépendant et sur abonnement lancé en mars 2008, est un journaliste politique français.
Ayant participé, auprès du professeur Paul Alliès, à la création du Master II professionnel « Métiers du journalisme » à la faculté de Droit de Montpellier, il y a été nommé professeur associé en 2006.
Il a été le directeur de la rédaction du quotidien Le Monde de 1996 jusqu'à sa démission volontaire en novembre 2004. En désaccord avec les orientations prises par le journal et le groupe dirigés à l'époque par Jean-Marie Colombani et Alain Minc, il quitte Le Monde le 31 octobre 2005 après y avoir travaillé durant vingt-cinq ans.
D'abord spécialiste au Monde des questions d'éducation, il s'y fait remarquer, à partir de 1982, par ses enquêtes, tout en assurant la rubrique « police » du quotidien. Ses révélations sur la plupart des affaires de la présidence de François Mitterrand en feront une figure du journalisme indépendant et critique. Cette indépendance lui vaudra nombre d'inimitiés et beaucoup d'adversité. Jusqu'en 1994, soit pendant une quinzaine d'années, il travaille à l'écart du monde journalistique parisien, en solitaire ou en tandem, essentiellement avec Bertrand Le Gendre, puis Georges Marion. L'élection de Jean-Marie Colombani à la tête du Monde qui, à l'époque, était simplement un journal et non pas un groupe de presse, va l'amener, malgré ses réticences, à accepter des responsabilités. Principal animateur de la nouvelle formule du Monde sortie en 1995, il devient directeur de la rédaction en 1996. Jusqu'en 2003, sous sa direction, les ventes du quotidien ne cesseront d'augmenter, hissant Le Monde à un niveau qu'il n'avait jamais atteint depuis sa création en 1944, celui de premier quotidien national généraliste, devant Le Figaro. Jusqu'aux violentes polémiques et à la longue crise provoquée, début 2003, par la parution d'un livre à charge contre les orientations éditoriales qu'il incarnait, l'opinion générale saluait le dynamisme, l'originalité et l'indépendance de sa direction éditoriale. Depuis, une sorte de « légende noire » s'est installée qui, tout à la fois, le mythifie et le démonise. Il l'évoque dans la préface de ses Chroniques marranes (2007), sous le titre Autoportrait. Il a annoncé en novembre 2007 un nouveau projet de média participatif de qualité sur Internet, Mediapart.
Éditorialiste à France Info, il tient aussi une chronique hebdomadaire sur France Culture (Ligne de fuite) ainsi qu'une chronique bimensuelle, puis mensuelle dans le quotidien belge Le Soir (La France vue d'en dehors, puis En dehors). Dans ses commentaires de l'élection présidentielle française de 2007, il a été un critique impitoyable de Nicolas Sarkozy.
Il fut d'ailleurs le premier à employer dans les médias, à propos du président nouvellement élu, l'expression d'« hyperprésidence ». Depuis le 10 septembre 2007, il a rejoint l'équipe des polémistes d'On refait le monde sur RTL.
Plenel a publié plus d'une dizaine d'ouvrages, dont L'effet Le Pen (en collaboration, 1984), La République inachevée sous-titré L'État et l'école en France (1985), Secrets de jeunesse (2001), qui a été distingué par le prix Médicis essai, et La découverte du monde (2002).
De 1986 à 1995, Edwy Plenel a codirigé, puis dirigé seul une collection de livres d'actualité, d'abord chez Gallimard (« Au vif du sujet ») jusqu'en 1991, puis chez Stock (« Au vif »). Parmi les quarante-sept ouvrages qui y ont été publiés, on remarque notamment le best-seller de Gilles Perrault Notre ami le roi, deux essais d'Edgar Morin (Penser l'Europe et Mes démons), deux de Daniel Bensaïd (Moi, la Révolution et Jeanne, de guerre lasse), le témoignage précurseur d'Alain Emmanuel Dreuilhe sur le sida (Corps à corps) et la célèbre trilogie d'Anne Tristan (Au Front, L'Autre monde et Clandestine) et dernièrement Combat pour une presse libre aux Ed. Galaade.
Dans le domaine de la fiction audiovisuelle, Edwy Plenel a été coscénariste d'Une affaire d'État (1990), téléfilm de Jean Marboeuf avec Bernard Pivot dans le rôle-titre, et conseiller pour Le Rainbow Warrior (2006) de Pierre Boutron, scénario de Dan Franck.

empty